|
| | La danse macabre du cynisme | |
|
+6lazu Kotaro... Tilben Kohaku Sukimaru Youna 10 participants | |
Auteur | Message |
---|
Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: La danse macabre du cynisme Lun 12 Sep - 19:31 | |
| Nmh...Je met un " extrait " d'une nouvelle histoire que j'écris ( que personne ne lira ) Chapitre 1 . Naissance - Citation :
- Un verre de lait grenadine sans colorant et encore moins de gélatine , me renvoie à cet instant précis ou je n'avais pas encore compté les rouages de la vie . Qui aurait crût qu'il me fallait un blindage conçu dans la douleur et dans la rage ?
Aujourd'hui encore, elle hurle en moi, l'innocence de l'enfant qui dort , malheureusement pour la dernière fois . Horreur . Le temps me paraît cruellement lent . Les jours défilent s'enchaînent et se répètent . Le temps semble avoir déraillé, cette même journée qui sans cesse me rappelle que ma vie est en train d'occire . La pâleur des murs me renvoi au visage la laideur du monde . Ma vie ne fût que mensonge, j'écrirais alors la vérité de l'humanité . Pour cela, il faut un début à mon histoire . Laissez moi le temps de faire le tris dans mes souvenirs . Ce n'est pas clair , j'ai tout de même 85 ans . Voilà , je suis prêt . L'histoire commence par les cris de ma mère, qui se contracte dans l'oxymore de la joie et de la douleur . La sage femme après avoir demander à mon père de couper le cordon ombilical ,pose l'enfant sur le ventre de sa mère . L'enfant à la peau rose et les yeux bleus , étrangement il ne pleure pas . Sentirez-il la tension qui plane dans l'air ? La mère pleure . Le bébé comporte un chromosome Y et un chromosome X . Un garçon . Sans doute le plus grand malheur de la gente féminine . La mère le sait et l'accepte ,ainsi est faite la nature . Si le nourrisson est du sexe féminin, il sera alors élevé par sa mère . Sinon, par son père . Ainsi commence ma vie , le 13 Janvier 3055 né sous le nom de Tom Warren .
Je n'ai que quelques minutes, que déjà mon père m'arrache des bras de ma mère et sors de la maternité . Les passants de Belleville sont pressés de rentrée ,leurs enjambés sont si grande qu'on soupçonne un bonheur commun . Tous ces gens se connaitraient-ils ? Impossible, malgré les sourires collectif, les directions sont différentes . De la prunelle de mes yeux, je découvre le monde, je viens de naitre , tout me semble merveilleux, grandiose . Je distingue quelques chose, dans la foule générale , dans cette profusion de pas et de rires, dans ces sourires qui semblent se retrouver, il n'y a pas de femmes .Aurais-je donc rêvé ? A la maternité, n'y avait-il pas une personne à la voix aiguë et aux cheveux long ? Cette absence de féminin est-elle normale ? Qu'importe . Quand on vient de naître, la normalité est une notion qui n'existe pas . Mon père introduit la clef dans la serrure . A l'intérieur plane une odeur de réglisse , l'esthétisme épurée du couloir laisse deviner un cadre de vie apaisant . En effet, les fenêtres orientés au sud, laisser pénétré la lumière dans tous le séjour . Les murs sont ornés d'une peinture bleu de prusse, sur lequel vient s'accrocher des tableaux . Mon père m'emmène dans une pièce , il me dépose dans mon lit. En face de moi , il y a quelqu'un . Je le regarde avec attention, et je sens la fatigue me gagner,je pleure . Mon père me parle d'une voix douce, il me raconte que je viens de faire la rencontre de mon reflet . Il m'explique que c'est un vrai Psyché monté sur châssis . J'arrête de pleurer, étrangement cette voix grave me rassure . Avec mon innocence et mon ignorance d'enfant, j'aspire pour la première de ma vie au repos . C'est calme,incertain, mais calme. Et j'espère que toute mon existence durera sur cette même fréquence d'onde : calme et incertain . Mes yeux fermés et mon air solennel au visage rêvent . Il y a cette personne, je crois que c'est ma mère,celle qui sentait bon à la maternité . En réalité je ne sais pas, je ne fais que supposer car moi qui suis né il n'y a que quelques heures, et qui ne demande que du calme et de l'incertitude ,je sens que ma vie va être une suite de catastrophes .
Dernière édition par Youna le Jeu 29 Sep - 22:50, édité 1 fois | |
| | | Sukimaru Animateur
Messages : 923 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 29 Localisation : Perdu dans mes pensées.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 12 Sep - 20:30 | |
| J'aime bien ton style : des sujets sérieux adoptés sur un point de vue assez original, raconté de manière intéressante et avec un tout petit peu d'humour, peut-être, sous-jacent. L'histoire est prometteuse en tout cas, j'aime bien ! PS : Relis par contre, certaines fautes dérangent...! | |
| | | Kohaku Star of MD !
Messages : 1074 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 32 Localisation : Sortie de la carte
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mar 13 Sep - 14:12 | |
| C'est plutôt intriguant comme histoire =)
Oui, c'est vrai qu'il y a pas mal de fautes d'orthographe, et quelques fautes au niveau de la ponctuation à mon avis.
Sinon, j'aime bien les phrases courtes qui s'enchainent, c'est un truc qui me plait beaucoup quand je lis et quand j'écris. Pas d'autres remarques à part ça. Pourquoi pas lire la suite! | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mer 14 Sep - 16:19 | |
| Merci à vous deux d'avoir lu !! Suka> tu les vois ou les points d'humours? ( Mieux vaut être sur XD ) Ko' > Pour les fautes je sais, je sais mais bon la dyslexie l'emporte ^^' | |
| | | Sukimaru Animateur
Messages : 923 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 29 Localisation : Perdu dans mes pensées.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mer 14 Sep - 17:23 | |
| Bah, parfois, les descriptions font presque sourire ("le bébé comporte un chromosome X et Y"). Après ce n'est pas vraiment de l'humour, mais des p'tits détails qui me font sourire, c'est... très subjectif xD. | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Jeu 29 Sep - 22:53 | |
| Voilà, j'ai écrit un ch'ti bout de la suite de mon histoire ( je l'ai mise en haut, dans la suite du texte ,pi je la met ici aussi ) . Et toujours désolé pour les fautes ... - Spoiler:
Mon père introduit la clef dans la serrure . A l'intérieur plane une odeur de réglisse , l'esthétisme épurée du couloir laisse deviner un cadre de vie apaisant . En effet, les fenêtres orientés au sud, laisser pénétré la lumière dans tous le séjour . Les murs sont ornés d'une peinture bleu de prusse, sur lequel vient s'accrocher des tableaux . Mon père m'emmène dans une pièce , il me dépose dans mon lit. En face de moi , il y a quelqu'un . Je le regarde avec attention, et je sens la fatigue me gagner,je pleure . Mon père me parle d'une voix douce, il me raconte que je viens de faire la rencontre de mon reflet . Il m'explique que c'est un vrai Psyché monté sur châssis . J'arrête de pleurer, étrangement cette voix grave me rassure . Avec mon innocence et mon ignorance d'enfant, j'aspire pour la première de ma vie au repos . C'est calme,incertain, mais calme. Et j'espère que toute mon existence durera sur cette même fréquence d'onde : calme et incertain . Mes yeux fermés et mon air solennel au visage rêvent . Il y a cette personne, je crois que c'est ma mère,celle qui sentait bon à la maternité . En réalité je ne sais pas, je ne fais que supposer car moi qui suis né il n'y a que quelques heures, et qui ne demande que du calme et de l'incertitude ,je sens que ma vie va être une suite de catastrophes .
| |
| | | Sukimaru Animateur
Messages : 923 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 29 Localisation : Perdu dans mes pensées.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Ven 30 Sep - 19:02 | |
| On devine mieux désormais l'intrigue de l'histoire, le fil conducteur. C'est un peu bizarre d'utiliser le présent pour une autobiographie : des fois ça marche bien mais ici moyen, mais bon. L'histoire risque d'être longue, à ce rythme, non ? Ou y aurait-il des ellipses par la suite ? Ou bien as-tu prévu plutôt un roman "classique" qu'une nouvelle ou roman très court ? | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Sam 1 Oct - 14:36 | |
| Sukimaru : En réalité, dans l'écriture de ma tram, c'est Tom Warren qui est vieux et qui écrit son passé . Au présent dans certain moment ( parfois au passé ça dépendra) , car je veut qu'on sente qu'il perde la mémoire ( point important de l'histoire ) . En fait, il écrit un journal , mais il ne raconte pas les événements de sa vie dans l'ordre . C'est pas non plus une histoire sérieuse dans le but de se faire éditer ou une connerie du genre, c'est juste pour m'amuser, l'histoire risque d'être effectivement longue mais ....On me reproche toujours d'aller trop vite ( XD ) . Et oui il y aura des ellipses ^^ . | |
| | | Kohaku Star of MD !
Messages : 1074 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 32 Localisation : Sortie de la carte
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Sam 1 Oct - 17:17 | |
| Yeah c'est good =) Toujours la dernière phrase qui revient, c'est une bonne idée. Attention de ne pas en abuser non plus La, vu que le paragraphe est court, faudrait pas que ça devienne répétitif Mais ça s'annonce bien | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 26 Déc - 1:21 | |
| Yo, j'ai écrit un peu la suite, vite fait O.O - Citation :
Des heures, des jours des mois et peut-être même des années se sont écoulés depuis ma ma naissance . L'enfance, quel long voyage au bout de soi même , une longue quête à la recherche de ce que l'on voudrait être mais de ce qu'on ne sera jamais . Mon père, pardon, mes pères m'ont envoyés à l'école primaire privé « d'Aris » , un établissement qui prône les valeurs social et politique , mais surtout et j'insiste, une école qui demande à ses élèves de ne jamais sortir de La Norme . Mais qu'est-ce que La Norme? Me demanderiez-vous , et moi de vous répondre : La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Vous ne saisissez pas ? Et de nouveau vous me questionnez : qu'est-ce que La Norme ? Et moi de vous rétorquez : - La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Ainsi fonctionne l'école d' Aris , ainsi fonctionne le monde, en se basant sur une grande lois universelle qu'on ne nous explique pas , mais dont il est strictement interdit de transgresser . J'ai longtemps eu du mal à comprendre pourquoi personne ne voulez nous expliquer, en quoi consisté cette grande lois . Mais je compris bien plus tard que La Norme ne s'expliquait elle se ressentait .
Je me souviens. Je n'aimais pas l'école, mais j'aimais Aris et ses bâtiments contemporains monté sur pilotis , qui donné la vue sur l'immensité de la cours de récréation . J'adulais son parfum,sa lumière ,son clair-obscur et ses ombres . Je me baladais en toute insouciance dans les couloirs couleurs écrevisse ,et, encore à cette époque, je crois qu'il m'arrivait de rire avec un semblant de naïveté .
C'est tout petit oui ._. Kohaku > Oui, merci ^^ j'ai corrigé, enfin, j'ai enlevé les répétitions .
Dernière édition par Youna le Lun 26 Déc - 2:37, édité 1 fois | |
| | | Tilben New'z
Messages : 27 Date d'inscription : 14/12/2011 Age : 27 Localisation : Perdu dans ses pensées...
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 26 Déc - 2:22 | |
| Alors moi je dis... "Woooow". Ça c'est une histoire que je ne pourrait pas écrire et que je trouve vraiment très intéressante, j'adore la façon dont tu écris, et je trouve que sa sort totalement de l'ordinaire. Rien ne m'a déranger, j'ai tout dévorer d'une traite ^^. Je suis déjà fan et si tu continu à nous la poster sur le forum, je suivrai cette histoire attentivement jusqu'au bout ! =D | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Dim 25 Mar - 20:07 | |
| Merci Tilbien ^^ Je mets un petit bout de la suite ici : - Citation :
S'il est de ses personnes qui marquent, se fût bien le cas de Mr.Lurid. Son visage blafard semblait exprimer le grand malheur des passions et il avait ce besoin irascible de tourments et de cette noire flopée de haine vigilante. C'était un refoulé. C'est du moins l'impression qu'il me faisait, et je l'ai toujours craint pour cela. La colère, la joie l'amour, se sont des émotions qu'on ne doit pas refouler si on veut vivre pleinement. Mais il semblait que pour lui,la plénitude n'était que secondaire, car ce qui comptait pour Mr.Lurid, c'était la prestation. Effectivement , quand on est enseignant, il faut savoir répondre aux questions des enfants, tout en restant dans La Norme : - Pourquoi tous les papa s'aiment, alors que les animaux garçons aiment les animaux filles ? Avait un jour demandé un de mes camarades de classe,Lucas. Et la prestation de Mr.Lurid, prenait tous son sens dans sa réponse :
- Écoutez-moi bien, il est nécessaire de comprendre ceci à vos âges : la nature humaine a cette différence fondamentale avec la nature animal : elle est de nature rationnelle. Un léger instant Mr.Lurid posa son regard sur nous, il sembla se souvenir que nous n'étions qu'en primaire, et c'est dans un ultime soupir qu' il jugea bon de développer ses propos : Je veut dire par là, que ce qui convient à la nature humaine, n'est pas nécessairement ce qui convient à la nature animal. Part ailleurs Lucas, je ne te trouve pas très observateur, car l'homosexualité se retrouve dans le monde animal. Mais ta question redouble de sens, sous entendrais- tu que ce qui se retrouve dans la nature est le schéma à suivre pour l'être humain ? Lucas devint tout rouge. Si chez lui sa timidité m'avait toujours un peu émoustiller, la profondeur du rouge carmin que prenait son teint déplaisait fortement à Mr.Lurid, qui lui reposa la question avec plus de sévérité. Mon camarade fît signe que oui et baissa les yeux au sol en signe de honte. Si à cet instant j'avais su qu'un garçon qui a honte de lui deviens par la suite abominable avec les autres, j'aurais porter secours à Lucas. Si j'avais su, qu'un homme refoulé et en manque de plénitude pouvait, par une simple réponse anéantir un petit garçon et lui ternir sa réputation jusqu'à son émancipation, alors oui, j'aurais lutter aux côtés de Lucas. Mr.Lurid s'est raclé la gorge et c'est le regard brillant qu'il a dit : - Mais dans ce cas Lucas, tu n'es pas sans savoir qu'il est aussi très fréquent que les animaux mangent leurs petits : ne serait-ce pas naturel que nous agissions également de la sorte, puisque selon toi, le naturel est représenté parle règne animal ? Il faut posez la question à tes petits camarades, trouvez-vous correct d'être mis au même plan que les animaux ? Non? Et c'est pourtant ce que vient de faire Lucas. Nous l'avons regardé scandalisé et moi qui jusque là n'avait jamais compris La Norme, je l'a ressentais. J'ai eu cette vibration qui m'a envahie, ça me secoué dans tous les sens, irritant dans les moindres recoins les pores de ma peau, de mon être, de ce que j'étais et pouvait être à sept ans et demi. J'ai vu à quoi nous réduisait La Norme, ce qu'elle nous faisait faire, et j'ai essayer d'hurler ce que je ressentais, mais il faut savoir que ma pensée demeure toujours incommensurable face à mon langage.
Et tous le texte en entier : - Citation :
Chapitre 1 . Naissance
Un verre de lait grenadine sans colorant et encore moins de gélatine , me renvoie à cet instant précis ou je n'avais pas encore compté les rouages de la vie . Qui aurait crût qu'il me fallait un blindage conçu dans la douleur et dans la rage ? Aujourd'hui encore, elle hurle en moi, l'innocence de l'enfant qui dort , malheureusement pour la dernière fois . Horreur . Le temps me paraît cruellement lent . Les jours défilent s'enchaînent et se répètent . Le temps semble avoir déraillé, cette même journée qui sans cesse me rappelle que ma vie est en train d'occire . La pâleur des murs me renvoi au visage la laideur du monde . Ma vie ne fût que mensonge, j'écrirais alors la vérité de l'humanité . Pour cela, il faut un début à mon histoire . Laissez moi le temps de faire le tris dans mes souvenirs . Ce n'est pas clair , j'ai tout de même 85 ans . Voilà , je suis prêt . L'histoire commence par les cris de ma mère, qui se contracte dans l'oxymore de la joie et de la douleur . La sage femme après avoir demander à mon père de couper le cordon ombilical ,pose l'enfant sur le ventre de sa mère . L'enfant à la peau rose et les yeux bleus , étrangement il ne pleure pas . Sentirez-il la tension qui plane dans l'air ? La mère pleure . Le bébé comporte un chromosome Y et un chromosome X . Un garçon . Sans doute le plus grand malheur de la gente féminine . La mère le sait et l'accepte ,ainsi est faite la nature . Si le nourrisson est du sexe féminin, il sera alors élevé par sa mère . Sinon, par son père . Ainsi commence ma vie , le 13 Janvier 3055 né sous le nom de Tom Warren .
Je n'ai que quelques minutes, que déjà mon père m'arrache des bras de ma mère et sors de la maternité . Les passants de Belleville sont pressés de rentrée ,leurs enjambés sont si grande qu'on soupçonne un bonheur commun . Tous ces gens se connaitraient-ils ? Impossible, malgré les sourires collectif, les directions sont différentes . De la prunelle de mes yeux, je découvre le monde, je viens de naitre , tout me semble merveilleux, grandiose . Je distingue quelques chose, dans la foule générale , dans cette profusion de pas et de rires, dans ces sourires qui semblent se retrouver, il n'y a pas de femmes .Aurais-je donc rêvé ? A la maternité, n'y avait-il pas une personne à la voix aiguë et aux cheveux long ? Cette absence de féminin est-elle normale ? Qu'importe . Quand on vient de naître, la normalité est une notion qui n'existe pas . Mon père introduit la clef dans la serrure . A l'intérieur plane une odeur de réglisse . L'esthétisme épurée du couloir laisse deviner un cadre de vie apaisant . En effet, les fenêtres orientés au sud, laisser pénétré la lumière dans tous le séjour . Les murs sont ornés d'une peinture bleu de prusse, sur lequel vient s'accrocher des tableaux . Mon père m'emmène dans une pièce , il me dépose dans mon lit. En face de moi , il y a quelqu'un . Je le regarde avec attention, et je sens la fatigue me gagner,je pleure . Mon père me parle d'une voix douce, il me raconte que je viens de faire la rencontre de mon reflet . Il m'explique que c'est un vrai Psyché monté sur châssis . J'arrête de pleurer, étrangement cette voix grave me rassure . Avec mon innocence et mon ignorance d'enfant, j'aspire pour la première de ma vie au repos . C'est calme,incertain, mais calme. Et j'espère que toute mon existence durera sur cette même fréquence d'onde. Mes yeux fermés et mon air solennel au visage rêvent . Il y a cette personne, je crois que c'est ma mère,celle qui sentait bon à la maternité . En réalité je ne sais pas, je ne fais que supposer car moi qui suis né il n'y a que quelques heures, et qui ne demande que du calme et de l'incertitude ,je sens que ma vie va être une suite de catastrophes .
Chapitre 2 . Enfance
Des heures, des jours des mois et peut-être même des années se sont écoulés depuis ma ma naissance . L'enfance, quel long voyage au bout de soi même , une longue quête à la recherche de ce que l'on voudrait être mais de ce qu'on ne sera jamais . Mon père, pardon, mes pères m'ont envoyés à l'école primaire privé « d'Aris » , un établissement qui prône les valeurs social et politique , mais surtout et j'insiste, une école qui demande à ses élèves de ne jamais sortir de La Norme . Mais qu'est-ce que La Norme? Me demanderiez-vous , et moi de vous répondre : ⁃ La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme serez jugez et condamné en tant que renégat » . Vous ne saisissez pas ? Et de nouveau vous me questionnez : qu'est-ce que La Norme ? Et moi de vous rétorquez : ⁃ - La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme serez jugez et condamné en tant que renégat » . Ainsi fonctionne l'école à Aris , ainsi fonctionne le monde, en se basant sur une grande lois universelle qu'on ne nous explique pas , mais dont il est strictement interdit de transgresser . J'ai longtemps eu du mal à comprendre pourquoi personne ne voulez nous expliquer, en quoi consisté cette grande lois . Mais je compris bien plus tard que La Norme ne s'expliquait elle se ressentait .
Je me souviens. Je n'aimais pas l'école, mais j'aimais Aris et ses bâtiments contemporains monté sur pilotis , qui donné la vue sur l'immensité de la cours de récréation . J'adulais son parfum,sa lumière ,son clair-obscur et ses ombres . Je me baladais en toute insouciance dans les couloirs couleurs écrevisse ,et, encore à cette époque, je crois qu'il m'arrivait de rire avec un semblant de naïveté . S'il est de ses personnes qui marquent, se fût bien le cas de Mr.Lurid. Son visage blafard semblait exprimer le grand malheur des passions et il avait ce besoin irascible de tourments et de cette noire flopée de haine vigilante. C'était un refoulé. C'est du moins l'impression qu'il me faisait, et je l'ai toujours craint pour cela. La colère, la joie l'amour, se sont des émotions qu'on ne doit pas refouler si on veut vivre pleinement. Mais il semblait que pour lui,la plénitude n'était que secondaire, car ce qui comptait pour Mr.Lurid, c'était la prestation. Effectivement , quand on est enseignant, il faut savoir répondre aux questions des enfants, tout en restant dans La Norme : - Pourquoi tous les papa s'aiment, alors que les animaux garçons aiment les animaux filles ? Avait un jour demandé un de mes camarades de classe,Lucas. Et la prestation de Mr.Lurid, prenait tous son sens dans sa réponse :
- Écoutez-moi bien, il est nécessaire de comprendre ceci à vos âges : la nature humaine a cette différence fondamentale avec la nature animal : elle est de nature rationnelle. Un léger instant Mr.Lurid posa son regard sur nous, il sembla se souvenir que nous n'étions qu'en primaire, et c'est dans un ultime soupir qu' il jugea bon de développer ses propos : Je veut dire par là, que ce qui convient à la nature humaine, n'est pas nécessairement ce qui convient à la nature animal. Part ailleurs Lucas, je ne te trouve pas très observateur, car l'homosexualité se retrouve dans le monde animal. Mais ta question redouble de sens, sous entendrais- tu que ce qui se retrouve dans la nature est le schéma à suivre pour l'être humain ? Lucas devint tout rouge. Si chez lui sa timidité m'avait toujours un peu émoustiller, la profondeur du rouge carmin que prenait son teint déplaisait fortement à Mr.Lurid, qui lui reposa la question avec plus de sévérité. Mon camarade fît signe que oui et baissa les yeux au sol en signe de honte. Si à cet instant j'avais su qu'un garçon qui a honte de lui deviens par la suite abominable avec les autres, j'aurais porter secours à Lucas. Si j'avais su, qu'un homme refoulé et en manque de plénitude pouvait, par une simple réponse anéantir un petit garçon et lui ternir sa réputation jusqu'à son émancipation, alors oui, j'aurais lutter aux côtés de Lucas. Mr.Lurid s'est raclé la gorge et c'est le regard brillant qu'il a dit : - Mais dans ce cas Lucas, tu n'es pas sans savoir qu'il est aussi très fréquent que les animaux mangent leurs petits : ne serait-ce pas naturel que nous agissions également de la sorte, puisque selon toi, le naturel est représenté parle règne animal ? Il faut posez la question à tes petits camarades, trouvez-vous correct d'être mis au même plan que les animaux ? Non? Et c'est pourtant ce que vient de faire Lucas. Nous l'avons regardé scandalisé et moi qui jusque là n'avait jamais compris La Norme, je l'a ressentais. J'ai eu cette vibration qui m'a envahie, ça me secoué dans tous les sens, irritant dans les moindres recoins les pores de ma peau, de mon être, de ce que j'étais et pouvait être à sept ans et demi. J'ai vu à quoi nous réduisait La Norme, ce qu'elle nous faisait faire, et j'ai essayer d'hurler ce que je ressentais, mais il faut savoir que ma pensée demeure toujours incommensurable face à mon langage. Pour le coup je sais qu'il y a des fautes, je n'ai même pas corrigé x) , je le ferais sans doute plus tard . | |
| | | Kotaro... Animateur
Messages : 685 Date d'inscription : 26/02/2012 Age : 27 Localisation : Bordeaux
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Dim 25 Mar - 20:43 | |
| C'est marrant mais moi je les vois pas les fautes XD *nul en français* Bon alors moi je dirais dabors bravo d'avoir captivé mon attention avec un texte ( c'est pas trop mon dada l'écriture ==') Je le trouve bien écris et tout et tout ... Le fait d'être dans les pensées du personnage est sympa Ce que j'adore c'est que tu ais pris La norme comme principale lois de cette époque ^^ C'est un grand facteur d'incompéhension chez les jeunes J'ai pas compris il a deux père ??? C'est qui l'autre ? A part ça je suis impatient de lire la suite Bonne continuation ! | |
| | | Sukimaru Animateur
Messages : 923 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 29 Localisation : Perdu dans mes pensées.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 26 Mar - 19:16 | |
| C'est à la fois intéressant et marrant.
On est dans l'esprit du personnage qui se façonne, qui revit ce façonnage, avec un sentiment que l'auteur nous transmet quelque chose, montre du doigt implicitement certains faits généraux tels que "La Norme", des interrogations comme l'opinion à avoir de l'homosexualité. On se concentre là-dessus par des éléments sordides et pris arbitrairement dans la vie du narrateur-personnage, c'est profond et un peu naïf dans le même temps. Ça me plaît ! J'aime bien ton style également, la façon de mêler narration et explications, histoire autobiographique et remarques au présent...! Et tu arrives à capter notre attention par des petits histoires anodines, mine de rien c'est bien joué !
Il y a cependant un détail que je n'ai pas bien saisi, je crois : le narrateur a des "pères" (c.à.d. un père homosexuel), et Lucas aussi ? Ou le cas de Lucas est-il plus flou et sa question initiale montrait-elle juste un peu de naïveté, ou de mauvaise expression orale ("les papas" qui ne désigneraient en fait pas tous, mais il généralise parce qu'il parlerait mal) ? | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 26 Mar - 22:04 | |
| Merci Sukimaru, c'est vrai que l'histoire des pères n'est pas encore très très clair, mais comprends moi aussi, l'histoire ne fait que deux ou trois pages, alors faut que j'y aille mollo XD. Donc, pour résumer un peu l'histoire le narrateur se trouve en prison,et il rédige sa vie avant d'aller sur la chaise électrique ( ou je ne sais quel autre moyen puéril de crever ) . En gros, très très grossièrement expliqué, ils sont tous homosexuels ( femmes comme hommes, mais blablablah, pour la survit de l'espèce à des dates phares de l'année ils se reproduisent entre eux, et si le bébé est un garçon il va vivre avec son père-ses pères et inversement ). Mais comme c'est quelques choses de naturel pour mon protagoniste ( du moins au début ), il ne va pas explicitement dire que tous le monde à deux pères ? Je suis pas très claire XD, ce que je veut dire c'est que je vais amener petit à petit dans l'histoire, que tous les petits garçons ont des pères, mais je vais tenter de le glisser de façon un peu euh naturel ( pour qu'il revienne au galop :O ) ? Donc Lucas s'exprime vraiment comme un manche, mais sa question remettait en cause la nature de la relation de ses deux parents. ^^ En tout cas merci d'avoir pris le temps de lire, et de commenter ! ^__^ Kotaro > - Citation :
- Ce que j'adore c'est que tu ais pris La norme comme principale lois de cette époque ^^ C'est un grand facteur d’incompréhension chez les jeunes
Je ne suis pas vraiment d'accord, même si ce n'est pas à proprement parlé appelé " La Norme", je trouve qu'il y a un euh schéma un peu identique chez les jeunes comme tu le dis si bien. Et bien oui, je ne sais pas par chez toi, mais par chez moi, on est plus facilement apprécier si on a un Iphone qu'un Alcatel ( bah oué, c'est plus comme tous le monde, c'est plus dans la norme wesh :'D ). Pleins de petits trucs comme ça . Ça me rappel une fois en cours, ou un prof avait fait une remarque à un élève, mes camarades étaient tout naturellement du côté de l'élève, alors que j'étais d'accord avec le prof pour dire que c'était un gros con ( XD ), et bien selon ces mêmes camarades, ma réaction n'était pas normal, j'aurais dût soutenir l'élève, même si je n'étais pas d'accord avec lui, j'aurais dût :O, car après tout " c'est NORMal " . Autrement dit, il y a la réaction que j'aurais dut avoir et celle que j'ai eu . M'enfin bref, merci à vous deux ^^
Dernière édition par Youna le Lun 26 Mar - 22:26, édité 1 fois | |
| | | Sukimaru Animateur
Messages : 923 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 29 Localisation : Perdu dans mes pensées.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 26 Mar - 22:17 | |
| Ah d'accord, c'est plus "surréaliste" que je ne le croyais...! De la sorte j'ai perdu un peu de suspense mais bon xd. En tout cas y'a de l'idée...! Bon courage pour la suite de l'histoire . | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mer 25 Avr - 23:59 | |
| Merci bien, voici un bout de la suite ._. - Spoiler:
Mais j'ai eu peur. Et a partir de ce jour, j'ai crût en La Norme, et j'ai haï tout ceux qui se créaient des règles sans contraintes, de peur qu'ils laissent sur leurs passage un véritable désordre. - Ce soumettre à La Norme, maintient La Norme. Disait mon père, et mon deuxième père extrémiste lui aussi l'encouragé, dans ce genre d'idéaux. Quant à vous cher lecteur, je vous imagine sourire à la vision de ces lignes. Vous devez vous dire qu'il est assez incroyable que déjà si jeune je modifie mon comportement, mes opinions, mes attitudes pour me mettre en accord avec les comportements, les opinions et les attitudes d'un groupe. Groupe dont la conduite est dicter par La Norme. Car moi même je trouve assez incroyable que le conformisme pénètre et tâche l'esprit d'un être si jeune . Et même si j'étais une victime de la violence de l'Etat, est-ce si important? J'avais mon père, David qui m'aimait et mon deuxième père Gary , qui m'aimait lui aussi, à sa façon. Leurs amours pour moi était considérable mais pas inconditionnel, car qu'on le veuillent ou non, on finit toujours par décevoir ses parents. Et je crois que Gary avait senti cela, il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que je le déçoive, que je les déçoivent. Gary était laid. Enfin, l'était-il véritablement? Il était étrange, presque différent. Il possédait cette barbe terriblement épaisse, d'un noir qui l'était tout autant. Un noir de jais qui était si dense qu'on pouvait le comparer à du charbon, et parfois on pouvait voir, dans cette pilosité d'ébène des reflets de métal. Et c'était non sans démesure qu'on lui vantait sa mâchoire carré tant apprécié chez les hommes, il était très secrètement, et pour tous, le modèle de la masculinité. C'est certainement avec surprise, que je vous apprendrais que mon père était aux antipodes de Gary : il était la figure du beau jeune homme imberbe, auquel il était très plaisant d'être attaché. Son visage était lisse, peut-être trop, comparable à du marbre pour être exact, mais la froideur en moins. Il était chaleureux, et je l'aimais, je l'aimais comme un fils doit aimer son père, et en retour il semait avec un certain philanthropisme de l'amour, que je récoltais avec jouissance. Cela ne plaisait guère à Gary, ce dernier n'ayant aucune attache particulière avec moi, si ce n'est celle de partager la vie de mon père, ne se reconnaissait pas en moi. Quand il plongeait ses yeux sombres dans les miens il semblait être prit d'un terrible mal être, et j'avais beau lui sourire pour que sa noirceur disparaisse, il n'y avait rien à faire je le révulsé.
Et le texte en entier : - Spoiler:
Chapitre 1 . Naissance
Un verre de lait grenadine sans colorant et encore moins de gélatine , me renvoie à cet instant précis ou je n'avais pas encore compté les rouages de la vie . Qui aurait crût qu'il me fallait un blindage conçu dans la douleur et dans la rage ? Aujourd'hui encore, elle hurle en moi, l'innocence de l'enfant qui dort , malheureusement pour la dernière fois . Horreur . Le temps me paraît cruellement lent . Les jours défilent s'enchaînent et se répètent . Le temps semble avoir déraillé, cette même journée qui sans cesse me rappelle que ma vie est en train d'occire . La pâleur des murs me renvoi au visage la laideur du monde . Ma vie ne fût que mensonge, j'écrirais alors la vérité de l'humanité . Pour cela, il faut un début à mon histoire . Laissez moi le temps de faire le tris dans mes souvenirs . Ce n'est pas clair , j'ai tout de même 85 ans . Voilà , je suis prêt . L'histoire commence par les cris de ma mère, qui se contracte dans l'oxymore de la joie et de la douleur . La sage femme après avoir demander à mon père de couper le cordon ombilical ,pose l'enfant sur le ventre de sa mère . L'enfant à la peau rose et les yeux bleus , étrangement il ne pleure pas . Sentirez-il la tension qui plane dans l'air ? La mère pleure . Le bébé comporte un chromosome Y et un chromosome X . Un garçon . Sans doute le plus grand malheur de la gente féminine . La mère le sait et l'accepte ,ainsi est faite la nature . Si le nourrisson est du sexe féminin, il sera alors élevé par sa mère . Sinon, par son père . Ainsi commence ma vie , le 13 Janvier 3055 né sous le nom de Tom Warren .
Je n'ai que quelques minutes, que déjà mon père m'arrache des bras de ma mère et sors de la maternité . Les passants de Belleville sont pressés de rentrée ,leurs enjambés sont si grande qu'on soupçonne un bonheur commun . Tous ces gens se connaitraient-ils ? Impossible, malgré les sourires collectif, les directions sont différentes . De la prunelle de mes yeux, je découvre le monde, je viens de naitre , tout me semble merveilleux, grandiose . Je distingue quelques chose, dans la foule générale , dans cette profusion de pas et de rires, dans ces sourires qui semblent se retrouver, il n'y a pas de femmes .Aurais-je donc rêvé ? A la maternité, n'y avait-il pas une personne à la voix aiguë et aux cheveux long ? Cette absence de féminin est-elle normale ? Qu'importe . Quand on vient de naître, la normalité est une notion qui n'existe pas . Mon père introduit la clef dans la serrure . A l'intérieur plane une odeur de réglisse . L'esthétisme épurée du couloir laisse deviner un cadre de vie apaisant . En effet, les fenêtres orientés au sud, laisser pénétré la lumière dans tous le séjour . Les murs sont ornés d'une peinture bleu de prusse, sur lequel vient s'accrocher des tableaux . Mon père m'emmène dans une pièce , il me dépose dans mon lit. En face de moi , il y a quelqu'un . Je le regarde avec attention, et je sens la fatigue me gagner,je pleure . Mon père me parle d'une voix douce, il me raconte que je viens de faire la rencontre de mon reflet . Il m'explique que c'est un vrai Psyché monté sur châssis . J'arrête de pleurer, étrangement cette voix grave me rassure . Avec mon innocence et mon ignorance d'enfant, j'aspire pour la première de ma vie au repos . C'est calme,incertain, mais calme. Et j'espère que toute mon existence durera sur cette même fréquence d'onde. Mes yeux fermés et mon air solennel au visage rêvent . Il y a cette personne, je crois que c'est ma mère,celle qui sentait bon à la maternité . En réalité je ne sais pas, je ne fais que supposer car moi qui suis né il n'y a que quelques heures, et qui ne demande que du calme et de l'incertitude ,je sens que ma vie va être une suite de catastrophes .
Chapitre 2 . Enfance
Des heures, des jours des mois et peut-être même des années se sont écoulés depuis ma ma naissance . L'enfance, quel long voyage au bout de soi même , une longue quête à la recherche de ce que l'on voudrait être mais de ce qu'on ne sera jamais . Mon père, pardon, mes pères m'ont envoyés à l'école primaire privé « d'Aris » , un établissement qui prône les valeurs social et politique , mais surtout et j'insiste, une école qui demande à ses élèves de ne jamais sortir de La Norme . Mais qu'est-ce que La Norme? Me demanderiez-vous , et moi de vous répondre : ⁃ La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Vous ne saisissez pas ? Et de nouveau vous me questionnez : qu'est-ce que La Norme ? Et moi de vous rétorquez : ⁃ - La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Ainsi fonctionne l'école à Aris , ainsi fonctionne le monde, en se basant sur une grande lois universelle qu'on ne nous explique pas , mais dont il est strictement interdit de transgresser . J'ai longtemps eu du mal à comprendre pourquoi personne ne voulez nous expliquer, en quoi consisté cette grande lois . Mais je compris bien plus tard que La Norme ne s'expliquait elle se ressentait .
Je me souviens. Je n'aimais pas l'école, mais j'aimais Aris et ses bâtiments contemporains monté sur pilotis , qui donné la vue sur l'immensité de la cours de récréation . J'adulais son parfum,sa lumière ,son clair-obscur et ses ombres . Je me baladais en toute insouciance dans les couloirs couleurs écrevisse ,et, encore à cette époque, je crois qu'il m'arrivait de rire avec un semblant de naïveté . S'il est de ses personnes qui marquent, se fût bien le cas de Mr.Lurid. Son visage blafard semblait exprimer le grand malheur des passions et il avait ce besoin irascible de tourments et de cette noire flopée de haine vigilante. C'était un refoulé. C'est du moins l'impression qu'il me faisait, et je l'ai toujours craint pour cela. La colère, la joie l'amour, se sont des émotions qu'on ne doit pas refouler si on veut vivre pleinement. Mais il semblait que pour lui,la plénitude n'était que secondaire, car ce qui comptait pour Mr.Lurid, c'était la prestation. Effectivement , quand on est enseignant, il faut savoir répondre aux questions des enfants, tout en restant dans La Norme : - Pourquoi tous les papa s'aiment, alors que les animaux garçons aiment les animaux filles ? Avait un jour demandé un de mes camarades de classe,Lucas. Et la prestation de Mr.Lurid, prenait tous son sens dans sa réponse :
- Écoutez-moi bien, il est nécessaire de comprendre ceci à vos âges : la nature humaine a cette différence fondamentale avec la nature animal : elle est de nature rationnelle. Un léger instant Mr.Lurid posa son regard sur nous, il sembla se souvenir que nous n'étions qu'en primaire, et c'est dans un ultime soupir qu' il jugea bon de développer ses propos : Je veut dire par là, que ce qui convient à la nature humaine, n'est pas nécessairement ce qui convient à la nature animal. Part ailleurs Lucas, je ne te trouve pas très observateur, car l'homosexualité se retrouve dans le monde animal. Mais ta question redouble de sens, sous entendrais- tu que ce qui se retrouve dans la nature est le schéma à suivre pour l'être humain ? Lucas devint tout rouge. Si chez lui sa timidité m'avait toujours un peu émoustiller, la profondeur du rouge carmin que prenait son teint déplaisait fortement à Mr.Lurid, qui lui reposa la question avec plus de sévérité. Mon camarade fît signe que oui et baissa les yeux au sol en signe de honte. Si à cet instant j'avais su qu'un garçon qui a honte de lui deviens par la suite abominable avec les autres, j'aurais porter secours à Lucas. Si j'avais su, qu'un homme refoulé et en manque de plénitude pouvait, par une simple réponse anéantir un petit garçon et lui ternir sa réputation jusqu'à son émancipation, alors oui, j'aurais lutter aux côtés de Lucas. Mr.Lurid s'est raclé la gorge et c'est le regard brillant qu'il a dit : - Mais dans ce cas Lucas, tu n'es pas sans savoir qu'il est aussi très fréquent que les animaux mangent leurs petits : ne serait-ce pas naturel que nous agissions également de la sorte, puisque selon toi, le naturel est représenté par le règne animal ? Il faut posez la question à tes petits camarades, trouvez-vous correct d'être mis au même plan que les animaux ? Non? Et c'est pourtant ce que vient de faire Lucas. Nous l'avons regardé scandalisé, et moi qui jusque là n'avait jamais compris La Norme, je l'a ressentais. J'ai eu cette vibration qui m'a envahie, ça me secoué dans tous les sens, irritant dans les moindres recoins les pores de ma peau, de mon être, de ce que j'étais et pouvait être à sept ans et demi. J'ai vu à quoi nous réduisait La Norme, ce qu'elle nous faisait faire, et j'ai essayer d'hurler ce que je ressentais, mais il faut savoir que ma pensée demeure toujours incommensurable face à mon langage.
Mais j'ai eu peur. Et a partir de ce jour, j'ai crût en La Norme, et j'ai haï tout ceux qui se créaient des règles sans contraintes, de peur qu'ils laissent sur leurs passage un véritable désordre. - Ce soumettre à La Norme, maintient La Norme. Disait mon père, et mon deuxième père extrémiste lui aussi l'encouragé, dans ce genre d'idéaux. Quant à vous cher lecteur, je vous imagine sourire à la vision de ces lignes. Vous devez vous dire qu'il est assez incroyable que déjà si jeune je modifie mon comportement, mes opinions, mes attitudes pour me mettre en accord avec les comportements, les opinions et les attitudes d'un groupe. Groupe dont la conduite est dicter par La Norme. Car moi même je trouve assez incroyable que le conformisme pénètre et tâche l'esprit d'un être si jeune . Et même si j'étais une victime de la violence de l'Etat, est-ce si important? J'avais mon père, David qui m'aimait et mon deuxième père Gary , qui m'aimait lui aussi, à sa façon. Leurs amours pour moi était considérable mais pas inconditionnel, car qu'on le veuillent ou non, on finit toujours par décevoir ses parents. Et je crois que Gary avait senti cela, il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que je le déçoive, que je les déçoivent. Gary était laid. Enfin, l'était-il véritablement? Il était étrange, presque différent. Il possédait cette barbe terriblement épaisse, d'un noir qui l'était tout autant. Un noir de jais qui était si dense qu'on pouvait le comparer à du charbon, et parfois on pouvait voir, dans cette pilosité d'ébène des reflets de métal. Et c'était non sans démesure qu'on lui vantait sa mâchoire carré tant apprécié chez les hommes, il était très secrètement, et pour tous, le modèle de la masculinité. C'est certainement avec surprise, que je vous apprendrais que mon père était aux antipodes de Gary : il était la figure du beau jeune homme imberbe, auquel il était très plaisant d'être attaché. Son visage était lisse, peut-être trop, comparable à du marbre pour être exact, mais la froideur en moins. Il était chaleureux, et je l'aimais, je l'aimais comme un fils doit aimer son père, et en retour il semait avec un certain philanthropisme de l'amour, que je récoltais avec jouissance. Cela ne plaisait guère à Gary, ce dernier n'ayant aucune attache particulière avec moi, si ce n'est celle de partager la vie de mon père, ne se reconnaissait pas en moi. Quand il plongeait ses yeux sombres dans les miens il semblait être prit d'un terrible mal être, et j'avais beau lui sourire pour que sa noirceur disparaisse, il n'y avait rien à faire je le révulsé.
| |
| | | lazu Coupaing !
Messages : 224 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Jeu 26 Avr - 23:50 | |
| Youna Cela me fait penser à equilibrium, toute les émotions sont bannies pour le bien être de tous et être dans la norme. Mais sans émotion et sans être hors norm pas de créativité on est dans la pensée unique | |
| | | R'befol Artiste Confirmé
Messages : 320 Date d'inscription : 12/07/2011 Age : 29 Localisation : Dans un désert.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Dim 29 Avr - 5:07 | |
| Je suis partie sur Amazon.fr, j'ai taper "La danse macabre du cynisme de Maiiitre Youna", et cet idiot me bave que ma "recherche ne correspond à aucun article"... je crois que leur site bug. U__U
Bref, plus sérieusement, je veux pouvoir tourner les pages de ton histoire entre mes petites mains (oui je suis sérieuse), parce qu'ici, la seul chose qui me dérange c'est le format: un écran de pixel. Je ne peux pas apprécier une histoire aussi intéressante sur un écran, non! C'est gênant, agaçant, et ça nuit horriblement à ton texte (et à ma santé)! è_é
Je ne m'y connais pas du tout en écriture, alors ne t'attends pas à des critiques constructives de ma part. Par contre j'apprécie la lecture, et je sais ce qui m'ennuie et ce qui ne m'ennuie pas. Ton récit lui, appartient de loin à cette deuxième catégorie. D'ailleurs, j'ai aborder ton histoire d'une manière plutôt singulière (que je t'avais un peu décrite sur la Box), je me suis hasarder un peu vers "Autres créations", connaissant les citations très intrigantes de tes signatures, ou même les morceaux de textes que tu accompagnes avec tes dessins, je me suis sentie attirée par ce premier sujet dans la catégories des "Récits", La danse macabre du cynisme. Le problème dans tout ça c'est qu'au lieu de cliquer sur la première page, ma souris à préférer la deuxième. J'ouvre donc le premier spoiler de la deuxième page, et je ne lis que celui-ci et c'est fou, mais j'ai tout de suite accrocher, c'était clair et net, même si il s'agissait d'un passage en plein milieu d'un récit déjà entamé, c'était plus que compréhensif, deux éléments piliers sont posés dans ce spoiler: - La Norme, rien que cette majuscule laisse tout de suite entendre qu'il s'agit soit d'une époque alternatif, soit d'une époque futur, régit par une règle absolue. - Les deux pères, l'homosexualité. Mon esprit à tout de suite accepter l'univers de ton monde, d'emblée, sans l'introduction, directement avec ce passage brut du récit. Si je me suis sentie autant à l'aise, c'est grâce à ton style sans superflus, dont chaque termes tombent juste et aussi grâce à ton travail sur la trame qui doit être solidement bien faite.
En tout cas, j'aime ton écriture, c'est très plaisant à lire. Comme je l'ai dis plus haut, la seule chose qui me dérange c'est de devoir le faire sur mon ordinateur, brrrrr... quand est-ce que tu te fais éditer??? è_é M'enfin, en espérant que tu continueras à poster la suite, parce que l'attente est assez irritante, non seulement je dois le lire sur un ordinateur, mais en plus tu te fais désirer! Non, mais je vous jure! >0< La suite!
Alors j'ai mentis? u_u | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 30 Avr - 14:42 | |
| Merci à vous deux, et je l'avoue R'be tu n'avais pas menti : - Citation :
- - La Norme, rien que cette majuscule laisse tout de suite entendre qu'il
s'agit soit d'une époque alternatif, soit d'une époque futur, régit par une règle absolue. Tu me rassure, j'avais peur que ça ne se ressente pas, alors j'ai essayer d'insister dessus... - Citation :
- M'enfin, en espérant que tu continueras à poster la suite, parce que
l'attente est assez irritante, non seulement je dois le lire sur un ordinateur, mais en plus tu te fais désirer! Je me fais désiré et l'attente est assez irritante ? Dit toi seulement qu'il n'y a que trois pages xD | |
| | | Tsubaki Journaliste
Messages : 496 Date d'inscription : 02/03/2011 Age : 29 Localisation : 404 Not Found
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Lun 30 Avr - 18:16 | |
| Franchement, c'est agréable à lire. Cette histoire de "Norme" (avec une majuscule donc, une sorte de groupuscule en somme si j'ai bien compris) me fait penser un peu à de l'endoctrinement, c'est une bonne base. L'histoire des question dans le cours est intéressante. L’épisode des deux pères aussi me plait bien, tu as un bon style et c'est plaisant de découvrir les méandres de ton esprit, aussi cynique soit-il. Les états d'esprit de ton personnage varient et sont intéressants à analyser, c'est drôle de voir à quel point il reste impassible devant tout ça. Bref, j'achève là mon discours. Bonne continuation. | |
| | | R'befol Artiste Confirmé
Messages : 320 Date d'inscription : 12/07/2011 Age : 29 Localisation : Dans un désert.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mer 2 Mai - 10:06 | |
| - Tsubaki a écrit:
- Les états d'esprit de ton personnage varient et sont intéressants à
analyser, c'est drôle de voir à quel point il reste impassible devant tout ça Impassible, tu trouves? Hmm... peut-être en apparence et de l'extérieur oui, mais franchement moi j'ai plutôt l'impression qu'il bout intérieurement et que son esprit en est rongé petit à petit. Bon après c'est que mon point de vue. >.>" - Youna a écrit:
- Je me fais désiré et l'attente est assez irritante ? Dit toi seulement qu'il n'y a que trois pages xD
Merci de me rassurer. . . ==" | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mer 9 Mai - 1:24 | |
| Haha : - Spoiler:
Je me souviens d'une balade que nous avions faites à la montagne du Mont Bleuet, imaginez un instant le petit garçon de sept ans et demi que j'étais. Imaginez ma tignasse brune et mes yeux vert, qui courait de partout. Imaginez au sol cette étendu de bleu qui semblait vous aspirer au plus profond de vous même, ce bleu si intense qu'il vous arrivait parfois de le confondre avec le ciel. Ce dernier était voilé d'un magnifique camaïeu turquoise parsemé de légères volutes de fins nuages, qui tourbillonnaient à l'aide d'une légère bise. Qu'on aimerait s'envoler dans un tel paysage, mais heureusement, la terre était pesante ce qui permettez ce soudain jaillissements d'arbres qui, d'une façon qui m'échappe, semblait dialoguer avec l'espace. C'est dans ce retour profond entre l'homme et son milieu, que mon père a jeter la nappe à carreau rouge et a commencer à installer le pique-nique. Aucun de mes deux parents n'était réellement doué en cuisine, et la cuisson du poulet au curry n'était pas à son apogée, mais qu'importe en réalité nous venions ici pour le cadre poétique, et faire semblant d'être heureux de partager un moment en famille. Je profitais du moment d'égarement de Gary, qui se noyait dans le regard de mon père, pour prendre mes jambes à mon cou et aller explorer la faune et la flore du Mont Bluet. En réalité je me prenais pour un explorateur, j'étais un explorateur. Il m'était plaisant de le croire. Avec mon air un peu belliqueux je courais sauvagement dans les hautes herbes, pour me précipiter à la rencontre de la forêt, c'était l'inconnu et quoi qu'on en dise, l'inconnu tente. Les arbres étaient majestueux, et dans un accès de courage, j'entrepris l'étrange ascension d'en conquérir un. Je n'étais pas un grand sportif, mais c'était bel et bien avec hargne que je m'agrippais à l'écorce épaisse, c'est d'ailleurs à ce moment que j'ai entendu une voix. Je me suis vite caché entre les feuillages . La voix n'étais pas celle de mes parents. C'est certains. Et pour preuve, jamais je n'avais entendu un son aussi aiguë que celui-ci. Mon coeur s'est mis à battre la chamade, et la voix criait de plus belle. C'était terriblement aiguë, comme si on écrasait la queue d'un chat. J'ai dégager une branche de devant mon visage pour voir d'ou provenait le son. Peut-être était-ce un homme malade? Ou atteint d'un cancer de la voix? Un vent frais vint faire frissonner l'arbre. J'avais le coeur en alerte, et j'aurais pu entendre le moindre soupir suspect d'une fourmi qui rôdait. - Ou es-tu ? Scandait la voix Et tapis du haut mon arbre, je ressentais comme une étrange angoisse. C'est là que je l'ai vu. J'en avait quelque fois entendu parler lors de longs débats entre Gary et mon père, je crois qu'ils parlaient du sexe qui nous est opposés. Les femmes. Je ne pensais pas qu'elles étaient si petite. Car en effet, celle qui se situé au pied de mon arbre était plus petite que moi, d'une laideur sans pareil. Et entre nous, elle n'avait aucun sens de la mode : Jamais je n'aurais choisit cette longue étoffe qui couvre des épaules aux genoux, c'est d'un ridicule. La longueur des cheveux était bien mal venu aussi, et même si je savais qu'il fallait un peu de tolérance en tout, des cheveux qui arrive aux reins, c'était une immense faute de goûts. Mais le coiffeur existe-il du côté des femmes? D'ailleurs il m'était impossible de définir la couleur des ses cheveux, roux ? Ou bien était-ce un blond particulier? - Maman, ou es-tu ? Vêtu d'une robe orangé , la jeune fille tourné sur elle même à la recherche de sa mère.
Et en entier : - Spoiler:
Chapitre 1 . Naissance
Un verre de lait grenadine sans colorant et encore moins de gélatine , me renvoie à cet instant précis ou je n'avais pas encore compté les rouages de la vie . Qui aurait crût qu'il me fallait un blindage conçu dans la douleur et dans la rage ? Aujourd'hui encore, elle hurle en moi, l'innocence de l'enfant qui dort , malheureusement pour la dernière fois . Horreur . Le temps me paraît cruellement lent . Les jours défilent s'enchaînent et se répètent . Le temps semble avoir déraillé, cette même journée qui sans cesse me rappelle que ma vie est en train d'occire . La pâleur des murs me renvoi au visage la laideur du monde . Ma vie ne fût que mensonge, j'écrirais alors la vérité de l'humanité . Pour cela, il faut un début à mon histoire . Laissez moi le temps de faire le tris dans mes souvenirs . Ce n'est pas clair , j'ai tout de même 85 ans . Voilà , je suis prêt . L'histoire commence par les cris de ma mère, qui se contracte dans l'oxymore de la joie et de la douleur . La sage femme après avoir demander à mon père de couper le cordon ombilical ,pose l'enfant sur le ventre de sa mère . L'enfant à la peau rose et les yeux bleus , étrangement il ne pleure pas . Sentirez-il la tension qui plane dans l'air ? La mère pleure . Le bébé comporte un chromosome Y et un chromosome X . Un garçon . Sans doute le plus grand malheur de la gente féminine . La mère le sait et l'accepte ,ainsi est faite la nature . Si le nourrisson est du sexe féminin, il sera alors élevé par sa mère . Sinon, par son père . Ainsi commence ma vie , le 13 Janvier 3055 né sous le nom de Tom Warren .
Je n'ai que quelques minutes, que déjà mon père m'arrache des bras de ma mère et sors de la maternité . Les passants de Belleville sont pressés de rentrée ,leurs enjambés sont si grande qu'on soupçonne un bonheur commun . Tous ces gens se connaitraient-ils ? Impossible, malgré les sourires collectif, les directions sont différentes . De la prunelle de mes yeux, je découvre le monde, je viens de naitre , tout me semble merveilleux, grandiose . Je distingue quelques chose, dans la foule générale , dans cette profusion de pas et de rires, dans ces sourires qui semblent se retrouver, il n'y a pas de femmes .Aurais-je donc rêvé ? A la maternité, n'y avait-il pas une personne à la voix aiguë et aux cheveux long ? Cette absence de féminin est-elle normale ? Qu'importe . Quand on vient de naître, la normalité est une notion qui n'existe pas . Mon père introduit la clef dans la serrure . A l'intérieur plane une odeur de réglisse . L'esthétisme épurée du couloir laisse deviner un cadre de vie apaisant . En effet, les fenêtres orientés au sud, laisser pénétré la lumière dans tous le séjour . Les murs sont ornés d'une peinture bleu de prusse, sur lequel vient s'accrocher des tableaux . Mon père m'emmène dans une pièce , il me dépose dans mon lit. En face de moi , il y a quelqu'un . Je le regarde avec attention, et je sens la fatigue me gagner,je pleure . Mon père me parle d'une voix douce, il me raconte que je viens de faire la rencontre de mon reflet . Il m'explique que c'est un vrai Psyché monté sur châssis . J'arrête de pleurer, étrangement cette voix grave me rassure . Avec mon innocence et mon ignorance d'enfant, j'aspire pour la première de ma vie au repos . C'est calme,incertain, mais calme. Et j'espère que toute mon existence durera sur cette même fréquence d'onde. Mes yeux fermés et mon air solennel au visage rêvent . Il y a cette personne, je crois que c'est ma mère,celle qui sentait bon à la maternité . En réalité je ne sais pas, je ne fais que supposer car moi qui suis né il n'y a que quelques heures, et qui ne demande que du calme et de l'incertitude ,je sens que ma vie va être une suite de catastrophes .
Chapitre 2 . Enfance
Des heures, des jours des mois et peut-être même des années se sont écoulés depuis ma ma naissance . L'enfance, quel long voyage au bout de soi même , une longue quête à la recherche de ce que l'on voudrait être mais de ce qu'on ne sera jamais . Mon père, pardon, mes pères m'ont envoyés à l'école primaire privé « d'Aris » , un établissement qui prône les valeurs social et politique , mais surtout et j'insiste, une école qui demande à ses élèves de ne jamais sortir de La Norme . Mais qu'est-ce que La Norme? Me demanderiez-vous , et moi de vous répondre : ⁃ La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Vous ne saisissez pas ? Et de nouveau vous me questionnez : qu'est-ce que La Norme ? Et moi de vous rétorquez : ⁃ La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Ainsi fonctionne l'école à Aris , ainsi fonctionne le monde, en se basant sur une grande lois universelle qu'on ne nous explique pas , mais dont il est strictement interdit de transgresser . J'ai longtemps eu du mal à comprendre pourquoi personne ne voulez nous expliquer, en quoi consisté cette grande lois . Mais je compris bien plus tard que La Norme ne s'expliquait elle se ressentait .
Je me souviens. Je n'aimais pas l'école, mais j'aimais Aris et ses bâtiments contemporains monté sur pilotis , qui donné la vue sur l'immensité de la cours de récréation . J'adulais son parfum,sa lumière ,son clair-obscur et ses ombres . Je me baladais en toute insouciance dans les couloirs couleurs écrevisse ,et, encore à cette époque, je crois qu'il m'arrivait de rire avec un semblant de naïveté . S'il est de ses personnes qui marquent, se fût bien le cas de Mr.Lurid. Son visage blafard semblait exprimer le grand malheur des passions et il avait ce besoin irascible de tourments et de cette noire flopée de haine vigilante. C'était un refoulé. C'est du moins l'impression qu'il me faisait, et je l'ai toujours craint pour cela. La colère, la joie l'amour, se sont des émotions qu'on ne doit pas refouler si on veut vivre pleinement. Mais il semblait que pour lui,la plénitude n'était que secondaire, car ce qui comptait pour Mr.Lurid, c'était la prestation. Effectivement , quand on est enseignant, il faut savoir répondre aux questions des enfants, tout en restant dans La Norme : - Pourquoi tous les papa s'aiment, alors que les animaux garçons aiment les animaux filles ? Avait un jour demandé un de mes camarades de classe,Lucas. Et la prestation de Mr.Lurid, prenait tous son sens dans sa réponse :
- Écoutez-moi bien, il est nécessaire de comprendre ceci à vos âges : la nature humaine a cette différence fondamentale avec la nature animal : elle est de nature rationnelle. Un léger instant Mr.Lurid posa son regard sur nous, il sembla se souvenir que nous n'étions qu'en primaire, et c'est dans un ultime soupir qu' il jugea bon de développer ses propos : Je veut dire par là, que ce qui convient à la nature humaine, n'est pas nécessairement ce qui convient à la nature animal. Part ailleurs Lucas, je ne te trouve pas très observateur, car l'homosexualité se retrouve dans le monde animal. Mais ta question redouble de sens, sous entendrais- tu que ce qui se retrouve dans la nature est le schéma à suivre pour l'être humain ? Lucas devint tout rouge. Si chez lui sa timidité m'avait toujours un peu émoustiller, la profondeur du rouge carmin que prenait son teint déplaisait fortement à Mr.Lurid, qui lui reposa la question avec plus de sévérité. Mon camarade fît signe que oui et baissa les yeux au sol en signe de honte. Si à cet instant j'avais su qu'un garçon qui a honte de lui deviens par la suite abominable avec les autres, j'aurais porter secours à Lucas. Si j'avais su, qu'un homme refoulé et en manque de plénitude pouvait, par une simple réponse anéantir un petit garçon et lui ternir sa réputation jusqu'à son émancipation, alors oui, j'aurais lutter aux côtés de Lucas. Mr.Lurid s'est raclé la gorge et c'est le regard brillant qu'il a dit : - Mais dans ce cas Lucas, tu n'es pas sans savoir qu'il est aussi très fréquent que les animaux mangent leurs petits : ne serait-ce pas naturel que nous agissions également de la sorte, puisque selon toi, le naturel est représenté par le règne animal ? Il faut posez la question à tes petits camarades, trouvez-vous correct d'être mis au même plan que les animaux ? Non? Et c'est pourtant ce que vient de faire Lucas. Nous l'avons regardé scandalisé, et moi qui jusque là n'avait jamais compris La Norme, je l'a ressentais. J'ai eu cette vibration qui m'a envahie, ça me secoué dans tous les sens, irritant dans les moindres recoins les pores de ma peau, de mon être, de ce que j'étais et pouvait être à sept ans et demi. J'ai vu à quoi nous réduisait La Norme, ce qu'elle nous faisait faire, et j'ai essayer d'hurler ce que je ressentais, mais il faut savoir que ma pensée demeure toujours incommensurable face à mon langage.
Mais j'ai eu peur. Et a partir de ce jour, j'ai crût en La Norme, et j'ai haï tout ceux qui se créaient des règles sans contraintes, de peur qu'ils laissent sur leurs passage un véritable désordre. - Ce soumettre à La Norme, maintient La Norme. Disait mon père, et mon deuxième père extrémiste lui aussi l'encouragé, dans ce genre d'idéaux. Quant à vous cher lecteur, je vous imagine sourire à la vision de ces lignes. Vous devez vous dire qu'il est assez incroyable que déjà si jeune je modifie mon comportement, mes opinions, mes attitudes pour me mettre en accord avec les comportements, les opinions et les attitudes d'un groupe. Groupe dont la conduite est dicter par La Norme. Car moi même je trouve assez incroyable que le conformisme pénètre et tâche l'esprit d'un être si jeune . Et même si j'étais une victime de la violence de l'Etat, est-ce si important? J'avais mon père, David qui m'aimait et mon deuxième père Gary , qui m'aimait lui aussi, à sa façon. Leurs amours pour moi était considérable mais pas inconditionnel, car qu'on le veuillent ou non, on finit toujours par décevoir ses parents. Et je crois que Gary avait senti cela, il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que je le déçoive, que je les déçoivent. Gary était laid. Enfin, l'était-il véritablement? Il était étrange, presque différent. Il possédait cette barbe terriblement épaisse, d'un noir qui l'était tout autant. Un noir de jais qui était si dense qu'on pouvait le comparer à du charbon, et parfois on pouvait voir, dans cette pilosité d'ébène des reflets de métal. Et c'était non sans démesure qu'on lui vantait sa mâchoire carré tant apprécié chez les hommes, il était très secrètement, et pour tous, le modèle de la masculinité. C'est certainement avec surprise, que je vous apprendrais que mon père était aux antipodes de Gary : il était la figure du beau jeune homme imberbe, auquel il était très plaisant d'être attaché. Son visage était lisse, peut-être trop, comparable à du marbre pour être exact, mais la froideur en moins. Il était chaleureux, et je l'aimais, je l'aimais comme un fils doit aimer son père, et en retour il semait avec un certain philanthropisme de l'amour, que je récoltais avec jouissance. Cela ne plaisait guère à Gary, ce dernier n'ayant aucune attache particulière avec moi, si ce n'est celle de partager la vie de mon père, ne se reconnaissait pas en moi. Quand il plongeait ses yeux sombres dans les miens il semblait être prit d'un terrible mal être, et j'avais beau lui sourire pour que sa noirceur disparaisse, il n'y avait rien à faire je le révulsé. Gary ne m'a jamais souris, et avec un semblant d'ironie, je me suis parfois demandé s'il possédait des dents. Au lieu de ça il sévissait avec un panache assez effroyable. Peut-être était-ce pour créer un contraste avec mon père souvent laxiste avec moi.
Je me souviens d'une balade que nous avions faites à la montagne du Mont Bleuet, imaginez un instant le petit garçon de sept ans et demi que j'étais. Imaginez ma tignasse brune et mes yeux vert, qui courait de partout. Imaginez au sol cette étendu de bleu qui semblait vous aspirer au plus profond de vous même, ce bleu si intense qu'il vous arrivait parfois de le confondre avec le ciel. Ce dernier était voilé d'un magnifique camaïeu turquoise parsemé de légères volutes de fins nuages, qui tourbillonnaient à l'aide d'une légère bise. Qu'on aimerait s'envoler dans un tel paysage, mais heureusement, la terre était pesante ce qui permettez ce soudain jaillissements d'arbres qui, d'une façon qui m'échappe, semblait dialoguer avec l'espace. C'est dans ce retour profond entre l'homme et son milieu, que mon père a jeter la nappe à carreau rouge et a commencer à installer le pique-nique. Aucun de mes deux parents n'était réellement doué en cuisine, et la cuisson du poulet au curry n'était pas à son apogée, mais qu'importe en réalité nous venions ici pour le cadre poétique, et faire semblant d'être heureux de partager un moment en famille. Je profitais du moment d'égarement de Gary, qui se noyait dans le regard de mon père, pour prendre mes jambes à mon cou et aller explorer la faune et la flore du Mont Bluet. En réalité je me prenais pour un explorateur, j'étais un explorateur. Il m'était plaisant de le croire. Avec mon air un peu belliqueux je courais sauvagement dans les hautes herbes, pour me précipiter à la rencontre de la forêt, c'était l'inconnu et quoi qu'on en dise, l'inconnu tente. Les arbres étaient majestueux, et dans un accès de courage, j'entrepris l'étrange ascension d'en conquérir un. Je n'étais pas un grand sportif, mais c'était bel et bien avec hargne que je m'agrippais à l'écorce épaisse, c'est d'ailleurs à ce moment que j'ai entendu une voix. Je me suis vite caché entre les feuillages . La voix n'étais pas celle de mes parents. C'est certains. Et pour preuve, jamais je n'avais entendu un son aussi aiguë que celui-ci. Mon coeur s'est mis à battre la chamade, et la voix criait de plus belle. C'était terriblement aiguë, comme si on écrasait la queue d'un chat. J'ai dégager une branche de devant mon visage pour voir d'ou provenait le son. Peut-être était-ce un homme malade? Ou atteint d'un cancer de la voix? Un vent frais vint faire frissonner l'arbre. J'avais le coeur en alerte, et j'aurais pu entendre le moindre soupir suspect d'une fourmi qui rôdait. - Ou es-tu ? Scandait la voix Et tapis du haut mon arbre, je ressentais comme une étrange angoisse. C'est là que je l'ai vu. J'en avait quelque fois entendu parler lors de longs débats entre Gary et mon père, je crois qu'ils parlaient du sexe qui nous est opposés. Les femmes. Je ne pensais pas qu'elles étaient si petite. Car en effet, celle qui se situé au pied de mon arbre était plus petite que moi, d'une laideur sans pareil. Et entre nous, elle n'avait aucun sens de la mode : Jamais je n'aurais choisit cette longue étoffe qui couvre des épaules aux genoux, c'est d'un ridicule. La longueur des cheveux était bien mal venu aussi, et même si je savais qu'il fallait un peu de tolérance en tout, des cheveux qui arrive aux reins, c'était une immense faute de goûts. Mais le coiffeur existe-il du côté des femmes? D'ailleurs il m'était impossible de définir la couleur des ses cheveux, roux ? Ou bien était-ce un blond particulier? - Maman, ou es-tu ? Vêtu d'une robe orangé , la jeune fille tourné sur elle même à la recherche de sa mère.
| |
| | | R'befol Artiste Confirmé
Messages : 320 Date d'inscription : 12/07/2011 Age : 29 Localisation : Dans un désert.
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mer 9 Mai - 14:43 | |
| MuAHahAHahA, enfin, enfin, je me demandais quand aller arriver la fatidique rencontre!!
Quand je lis ce passage et la façon dont tu décris et poses le décors, tout me parait tellement artificiel trop bucolique pour être vrai, avec ce ciel au bleu limpide, la nappe à carreaux rouges... chaque élément est typiquement conforme à ce qu'il doit être. Jusqu'à ce que cette petite créature vienne apporter faire tache, avec cette étrange couleurs dans ses étranges cheveux. Ce que je veux dire, c'est que je trouve le focus sur l'entrée de la petite fille particulièrement bien amené. Pour moi ce début de passage était dessiné de façon plutôt floue et lorsque tu parles d'elle c'est comme si tout devenait soudainement plus clair, plus vrai, plus réel. | |
| | | Youna Maiiiitre
Messages : 1280 Date d'inscription : 05/03/2011 Age : 30 Localisation : Le vide
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme Mar 22 Mai - 21:50 | |
| - Spoiler:
Vêtu d'une robe orangé , la jeune fille tourné sur elle même à la recherche de sa mère. Malgré un physique disgracieux, elle m'intriguait, et j'avais envie de la voir de plus près. J'ai passé ma tête de par dessus le feuillage.L'inconnu tente comme je le disais, que voulez-vous? Une branche a craqué, et ça a attiré son attention à ma hauteur.
Quelques instants, ses yeux pâles ont croisés mon regard noir, et je compris par son air étonné que tout ceci n'aurait jamais dût exister. Elle n'aurait jamais dût s'aventurer si loin dans la forêt; dans notre secteur, et on n'aurait jamais dût s'adresser un regard, ni même un battement de cils. Nos deux vies n'aurait jamais dût se rencontrer, elles auraient dût poursuivre leurs existences chacune de leurs côtés. Elle me fixait encore.Qu'elle était laide. Elle était si laide que s'en était un chef d'oeuvre. - Je m'appelle Tom ai-je dit brutalement, presque avec mépris - Et moi Rose. M'a t-elle répondu avec une étrange douceur. Je n'ai pas eu besoin de lui demander si La Norme existait de son côté, car son état était comparable au mien, nous faisions quelque chose d'interdit. De formellement interdit. - Pourquoi es-tu en haut de cet arbre? M'a t-elle questionné - Pourquoi pas ? On y est aussi bien que sur la terre ferme. Ce n'était pas tout à fait juste, pour dire vrai, j'avais le vertige et cet arrière goût de vomis dans la bouche rien qu' à l'idée que je puisse chuter. Mais je ne sais pas pourquoi, peut-être parce-que c'était la première fois que je voyais quelqu'un de plus frêle que moi, je ressentais le besoin de me mettre en avant, de me donner ce côté téméraire. Mais ça n'a pas eu l'air de l'impressionner, au contraire. Je suis descendu de mon arbre pour l'approcher. J'avais pleins de question à lui poser, J'étais intimidé. Mais peu importe, vue que très vite on fût interrompu par les cris de sa mère qui criait << Rose >> d'une voix stridente. Elle m'a regardé une dernière fois, et elle est partie. Quant à moi, je suis retourné auprès de mes pères.
Mon absence ne les avaient pas inquiété. Et les jours se sont enchaînés, laissant au passé le regard qu'avait posé Rose sur moi . Pourtant, je sentais que les choses n'auraient pas dût s'arrêter là, non seulement j'avais fait quelque chose de mal, mais si quelqu'un, ne serait-ce qu'une personne venait à apprendre que j'avais parlé avec cette fille, il m'aurait dénoncé, et La Norme, dans toute sa splendeur, m'aurait condamné. J'ai eu pendant plusieurs semaines des crises gastriques et l'angoisse est venue s'agripper à moi. Elle ne voulait plus me lâcher. J'ai connu cette période de cauchemars, dans laquelle La Norme me torturé en me brûlant, m'enlevant de la sorte mes dernière traces d'humanités. J'aimerai partir en courant, courir à en perdre le souffle, aller le plus loin possible, être libre. Mais croyez le ou non, le mot libre n'existe pas, ni même la notion de liberté. A Belleville, mais plus généralement en Disitopia, il est très fréquent que La Norme enlève des notions ou qu'elle en modifie le sens. Et ça ne dérange personnes. Comment cela pourrait-il déranger ? Quand depuis tout petit , peut-être même avant votre naissance, on vous a fait comprendre que la liberté c'est se soumettre à La Norme. Et plus elle attends de vous, plus elle vous ordonne de condamner, dénoncer voir fouiller la maison des autres, plus vous êtes libre.
Je tiens à dire que ce passage va sans doute être retouché . Et le texte en entier : - Spoiler:
Chapitre 1 . Naissance
Un verre de lait grenadine sans colorant et encore moins de gélatine , me renvoie à cet instant précis ou je n'avais pas encore compté les rouages de la vie . Qui aurait crût qu'il me fallait un blindage conçu dans la douleur et dans la rage ? Aujourd'hui encore, elle hurle en moi, l'innocence de l'enfant qui dort , malheureusement pour la dernière fois . Horreur . Le temps me paraît cruellement lent . Les jours défilent s'enchaînent et se répètent . Le temps semble avoir déraillé, cette même journée qui sans cesse me rappelle que ma vie est en train d'occire . La pâleur des murs me renvoi au visage la laideur du monde . Ma vie ne fût que mensonge, j'écrirais alors la vérité de l'humanité . Pour cela, il faut un début à mon histoire . Laissez moi le temps de faire le tris dans mes souvenirs . Ce n'est pas clair , j'ai tout de même 85 ans . Voilà , je suis prêt . L'histoire commence par les cris de ma mère, qui se contracte dans l'oxymore de la joie et de la douleur . La sage femme après avoir demander à mon père de couper le cordon ombilical ,pose l'enfant sur le ventre de sa mère . L'enfant à la peau rose et les yeux bleus , étrangement il ne pleure pas . Sentirez-il la tension qui plane dans l'air ? La mère pleure . Le bébé comporte un chromosome Y et un chromosome X . Un garçon . Sans doute le plus grand malheur de la gente féminine . La mère le sait et l'accepte ,ainsi est faite la nature . Si le nourrisson est du sexe féminin, il sera alors élevé par sa mère . Sinon, par son père . Ainsi commence ma vie , le 13 Janvier 3055 né sous le nom de Tom Warren .
Je n'ai que quelques minutes, que déjà mon père m'arrache des bras de ma mère et sors de la maternité . Les passants de Belleville sont pressés de rentrée ,leurs enjambés sont si grande qu'on soupçonne un bonheur commun . Tous ces gens se connaitraient-ils ? Impossible, malgré les sourires collectif, les directions sont différentes . De la prunelle de mes yeux, je découvre le monde, je viens de naitre , tout me semble merveilleux, grandiose . Je distingue quelques chose, dans la foule générale , dans cette profusion de pas et de rires, dans ces sourires qui semblent se retrouver, il n'y a pas de femmes .Aurais-je donc rêvé ? A la maternité, n'y avait-il pas une personne à la voix aiguë et aux cheveux long ? Cette absence de féminin est-elle normale ? Qu'importe . Quand on vient de naître, la normalité est une notion qui n'existe pas . Mon père introduit la clef dans la serrure . A l'intérieur plane une odeur de réglisse . L'esthétisme épurée du couloir laisse deviner un cadre de vie apaisant . En effet, les fenêtres orientés au sud, laisser pénétré la lumière dans tous le séjour . Les murs sont ornés d'une peinture bleu de prusse, sur lequel vient s'accrocher des tableaux . Mon père m'emmène dans une pièce , il me dépose dans mon lit. En face de moi , il y a quelqu'un . Je le regarde avec attention, et je sens la fatigue me gagner,je pleure . Mon père me parle d'une voix douce, il me raconte que je viens de faire la rencontre de mon reflet . Il m'explique que c'est un vrai Psyché monté sur châssis . J'arrête de pleurer, étrangement cette voix grave me rassure . Avec mon innocence et mon ignorance d'enfant, j'aspire pour la première de ma vie au repos . C'est calme,incertain, mais calme. Et j'espère que toute mon existence durera sur cette même fréquence d'onde. Mes yeux fermés et mon air solennel au visage rêvent . Il y a cette personne, je crois que c'est ma mère,celle qui sentait bon à la maternité . En réalité je ne sais pas, je ne fais que supposer car moi qui suis né il n'y a que quelques heures, et qui ne demande que du calme et de l'incertitude ,je sens que ma vie va être une suite de catastrophes .
Chapitre 2 . Enfance
Des heures, des jours des mois et peut-être même des années se sont écoulés depuis ma naissance . L'enfance, quel long voyage au bout de soi même , une longue quête à la recherche de ce que l'on voudrait être mais de ce qu'on ne sera jamais . Mon père, pardon, mes pères m'ont envoyés à l'école primaire privé « d'Aris » , un établissement qui prône les valeurs social et politique , mais surtout et j'insiste, une école qui demande à ses élèves de ne jamais sortir de La Norme . Mais qu'est-ce que La Norme? Me demanderiez-vous , et moi de vous répondre : ⁃ La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Vous ne saisissez pas ? Et de nouveau vous me questionnez : qu'est-ce que La Norme ? Et moi de vous rétorquez : ⁃ La Norme dit : « Tout individus ne respectant pas La Norme sera jugez et condamné en tant que renégat » . Ainsi fonctionne l'école à Aris , ainsi fonctionne le monde, en se basant sur une grande lois universelle qu'on ne nous explique pas , mais dont il est strictement interdit de transgresser . J'ai longtemps eu du mal à comprendre pourquoi personne ne voulez nous expliquer, en quoi consisté cette grande lois . Mais je compris bien plus tard que La Norme ne s'expliquait elle se ressentait .
Je me souviens. Je n'aimais pas l'école, mais j'aimais Aris et ses bâtiments contemporains qui donné la vue sur l'immensité de la cours de récréation . J'adulais son parfum,sa lumière ,son clair-obscur et ses ombres . Je me baladais en toute insouciance dans les couloirs couleurs écrevisse ,et, encore à cette époque, je crois qu'il m'arrivait de rire avec un semblant de naïveté . S'il est de ses personnes qui marquent, se fût bien le cas de Mr.Lurid. Son visage blafard semblait exprimer le grand malheur des passions et il avait ce besoin irascible de tourments et de cette noire flopée de haine vigilante. C'était un refoulé. C'est du moins l'impression qu'il me faisait, et je l'ai toujours craint pour cela. La colère, la joie l'amour, se sont des émotions qu'on ne doit pas refouler si on veut vivre pleinement. Mais il semblait que pour lui,la plénitude n'était que secondaire, car ce qui comptait pour Mr.Lurid, c'était la prestation. Effectivement , quand on est enseignant, il faut savoir répondre aux questions des enfants, tout en restant dans La Norme : - Pourquoi tous les papa s'aiment, alors que les animaux garçons aiment les animaux filles ? Avait un jour demandé un de mes camarades de classe,Lucas. Et la prestation de Mr.Lurid, prenait tous son sens dans sa réponse :
- Écoutez-moi bien, il est nécessaire de comprendre ceci à vos âges : la nature humaine a cette différence fondamentale avec la nature animal : elle est de nature rationnelle. Un léger instant Mr.Lurid posa son regard sur nous, il sembla se souvenir que nous n'étions qu'en primaire, et c'est dans un ultime soupir qu' il jugea bon de développer ses propos : Je veut dire par là, que ce qui convient à la nature humaine, n'est pas nécessairement ce qui convient à la nature animal. Part ailleurs Lucas, je ne te trouve pas très observateur, car l'homosexualité se retrouve dans le monde animal. Mais ta question redouble de sens, sous entendrais- tu que ce qui se retrouve dans la nature est le schéma à suivre pour l'être humain ? Lucas devint tout rouge. Si chez lui sa timidité m'avait toujours un peu émoustiller, la profondeur du rouge carmin que prenait son teint déplaisait fortement à Mr.Lurid, qui lui reposa la question avec plus de sévérité. Mon camarade fît signe que oui et baissa les yeux au sol en signe de honte. Si à cet instant j'avais su qu'un garçon qui a honte de lui deviens par la suite abominable avec les autres, j'aurais porter secours à Lucas. Si j'avais su, qu'un homme refoulé et en manque de plénitude pouvait, par une simple réponse anéantir un petit garçon et lui ternir sa réputation jusqu'à son émancipation, alors oui, j'aurais lutter aux côtés de Lucas. Mr.Lurid s'est raclé la gorge et c'est le regard brillant qu'il a dit : - Mais dans ce cas Lucas, tu n'es pas sans savoir qu'il est aussi très fréquent que les animaux mangent leurs petits : ne serait-ce pas naturel que nous agissions également de la sorte, puisque selon toi, le naturel est représenté par le règne animal ? Il faut posez la question à tes petits camarades, trouvez-vous correct d'être mis au même plan que les animaux ? Non? Et c'est pourtant ce que vient de faire Lucas. Nous l'avons regardé scandalisé, et moi qui jusque là n'avait jamais compris La Norme, je l'a ressentais. J'ai eu cette vibration qui m'a envahie, ça me secoué dans tous les sens, irritant dans les moindres recoins les pores de ma peau, de mon être, de ce que j'étais et pouvait être à sept ans et demi. J'ai vu à quoi nous réduisait La Norme, ce qu'elle nous faisait faire, et j'ai essayer d'hurler ce que je ressentais, mais il faut savoir que ma pensée demeure toujours incommensurable face à mon langage.
Mais j'ai eu peur. Et a partir de ce jour, j'ai crût en La Norme, et j'ai haï tout ceux qui se créaient des règles sans contraintes, de peur qu'ils laissent sur leurs passage un véritable désordre. - Ce soumettre à La Norme, maintient La Norme. Disait mon père, et mon deuxième père extrémiste lui aussi l'encouragé, dans ce genre d'idéaux. Quant à vous cher lecteur, je vous imagine sourire à la vision de ces lignes. Vous devez vous dire qu'il est assez incroyable que déjà si jeune je modifie mon comportement, mes opinions, mes attitudes pour me mettre en accord avec les comportements, les opinions et les attitudes d'un groupe. Groupe dont la conduite est dicter par La Norme. Car moi même je trouve assez incroyable que le conformisme pénètre et tâche l'esprit d'un être si jeune . Et même si j'étais une victime de la violence de l'Etat, est-ce si important? J'avais mon père, David qui m'aimait et mon deuxième père Gary , qui m'aimait lui aussi, à sa façon. Leurs amours pour moi était considérable mais pas inconditionnel, car qu'on le veuillent ou non, on finit toujours par décevoir ses parents. Et je crois que Gary avait senti cela, il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que je le déçoive, que je les déçoivent. Gary était laid. Enfin, l'était-il véritablement? Il était étrange, presque différent. Il possédait cette barbe terriblement épaisse, d'un noir qui l'était tout autant. Un noir de jais qui était si dense qu'on pouvait le comparer à du charbon, et parfois on pouvait voir, dans cette pilosité d'ébène des reflets de métal. Et c'était non sans démesure qu'on lui vantait sa mâchoire carré tant apprécié chez les hommes, il était très secrètement, et pour tous, le modèle de la masculinité. C'est certainement avec surprise, que je vous apprendrais que mon père était aux antipodes de Gary : il était la figure du beau jeune homme imberbe, auquel il était très plaisant d'être attaché. Son visage était lisse, peut-être trop, comparable à du marbre pour être exact, mais la froideur en moins. Il était chaleureux, et je l'aimais, je l'aimais comme un fils doit aimer son père, et en retour il semait avec un certain philanthropisme de l'amour, que je récoltais avec jouissance. Cela ne plaisait guère à Gary, ce dernier n'ayant aucune attache particulière avec moi, si ce n'est celle de partager la vie de mon père, ne se reconnaissait pas en moi. Quand il plongeait ses yeux sombres dans les miens il semblait être prit d'un terrible mal être, et j'avais beau lui sourire pour que sa noirceur disparaisse, il n'y avait rien à faire je le révulsé. Gary ne m'a jamais souris, et avec un semblant d'ironie, je me suis parfois demandé s'il possédait des dents. Au lieu de ça il sévissait avec un panache assez effroyable. Peut-être était-ce pour créer un contraste avec mon père souvent laxiste avec moi.
Je me souviens d'une balade que nous avions faites à la montagne du Mont Bleuet, imaginez un instant le petit garçon de sept ans et demi que j'étais. Imaginez ma tignasse brune et mes yeux vert, qui courait de partout. Imaginez au sol cette étendu de bleu qui semblait vous aspirer au plus profond de vous même, ce bleu si intense qu'il vous arrivait parfois de le confondre avec le ciel. Ce dernier était voilé d'un magnifique camaïeu turquoise parsemé de légères volutes de fins nuages, qui tourbillonnaient à l'aide d'une légère bise. Qu'on aimerait s'envoler dans un tel paysage, mais heureusement, la terre était pesante ce qui permettez ce soudain jaillissements d'arbres qui, d'une façon qui m'échappe, semblait dialoguer avec l'espace. C'est dans ce retour profond entre l'homme et son milieu, que mon père a jeter la nappe à carreau rouge et a commencer à installer le pique-nique. Aucun de mes deux parents n'était réellement doué en cuisine, et la cuisson du poulet au curry n'était pas à son apogée, mais qu'importe en réalité nous venions ici pour le cadre poétique, et faire semblant d'être heureux de partager un moment en famille. Je profitais du moment d'égarement de Gary, qui se noyait dans le regard de mon père, pour prendre mes jambes à mon cou et aller explorer la faune et la flore du Mont Bluet. En réalité je me prenais pour un explorateur, j'étais un explorateur. Il m'était plaisant de le croire. Avec mon air un peu belliqueux je courais sauvagement dans les hautes herbes, pour me précipiter à la rencontre de la forêt, c'était l'inconnu et quoi qu'on en dise, l'inconnu tente. Les arbres étaient majestueux, et dans un accès de courage, j'entrepris l'étrange ascension d'en conquérir un. Je n'étais pas un grand sportif, mais c'était bel et bien avec hargne que je m'agrippais à de l'écorce épaisse, c'est d'ailleurs à ce moment que j'ai entendu une voix. Je me suis vite caché entre les feuillages . La voix n'étais pas celle de mes parents. C'est certains. Et pour preuve, jamais je n'avais entendu un son aussi aiguë que celui-ci. Mon coeur s'est mis à battre la chamade, et la voix criait de plus belle. C'était terriblement aiguë, comme si on écrasait la queue d'un chat. J'ai dégager une branche de devant mon visage pour voir d'ou provenait le son. Peut-être était-ce un homme malade? Ou atteint d'un cancer de la voix? Un vent frais vint faire frissonner l'arbre. J'avais le coeur en alerte, et j'aurais pu entendre le moindre soupir suspect d'une fourmi qui rôdait. - Ou es-tu ? Scandait la voix Et tapis du haut mon arbre, je ressentais comme une étrange angoisse. C'est là que je l'ai vu. J'en avait quelque fois entendu parler lors de longs débats entre Gary et mon père, je crois qu'ils parlaient du sexe qui nous est opposés. Les femmes. Je ne pensais pas qu'elles étaient si petite. Car en effet, celle qui se situé au pied de mon arbre était plus petite que moi, d'une laideur sans pareil. Et entre nous, elle n'avait aucun sens de la mode : Jamais je n'aurais choisit cette longue étoffe qui couvre des épaules aux genoux, c'est d'un ridicule. La longueur des cheveux était bien mal venu aussi, et même si je savais qu'il fallait un peu de tolérance en tout, des cheveux qui arrive aux reins, c'était une immense faute de goûts. Mais le coiffeur existe-il du côté des femmes? D'ailleurs il m'était impossible de définir la couleur des ses cheveux, roux ? Ou bien était-ce un blond particulier? - Maman, ou es-tu ? Vêtu d'une robe orangé , la jeune fille tourné sur elle même à la recherche de sa mère. Malgré un physique disgracieux, elle m'intriguait, et j'avais envie de la voir de plus près. J'ai passé ma tête de par dessus le feuillage.L'inconnu tente comme je le disais, que voulez-vous? Une branche a craqué, et ça a attiré son attention à ma hauteur.
Quelques instants, ses yeux pâles ont croisés mon regard noir, et je compris par son air étonné que tout ceci n'aurait jamais dût exister. Elle n'aurait jamais dût s'aventurer si loin dans la forêt; dans notre secteur, et on n'aurait jamais dût s'adresser un regard, ni même un battement de cils. Nos deux vies n'aurait jamais dût se rencontrer, elles auraient dût poursuivre leurs existences chacune de leurs côtés. Elle me fixait encore.Qu'elle était laide. Elle était si laide que s'en était un chef d'oeuvre. - Je m'appelle Tom ai-je dit brutalement, presque avec mépris - Et moi Rose. M'a t-elle répondu avec une étrange douceur. Je n'ai pas eu besoin de lui demander si La Norme existait de son côté, car son état était comparable au mien, nous faisions quelque chose d'interdit. De formellement interdit. - Pourquoi es-tu en haut de cet arbre? M'a t-elle questionné - Pourquoi pas ? On y est aussi bien que sur la terre ferme. Ce n'était pas tout à fait juste, pour dire vrai, j'avais le vertige et cet arrière goût de vomis dans la bouche rien qu' à l'idée que je puisse chuter. Mais je ne sais pas pourquoi, peut-être parce-que c'était la première fois que je voyais quelqu'un de plus frêle que moi, je ressentais le besoin de me mettre en avant, de me donner ce côté téméraire. Mais ça n'a pas eu l'air de l'impressionner, au contraire. Je suis descendu de mon arbre pour l'approcher. J'avais pleins de question à lui poser, J'étais intimidé. Mais peu importe, vue que très vite on fût interrompu par les cris de sa mère qui criait << Rose >> d'une voix stridente. Elle m'a regardé une dernière fois, et elle est partie. Quant à moi, je suis retourné auprès de mes pères.
Mon absence ne les avaient pas inquiété. Et les jours se sont enchaînés, laissant au passé le regard qu'avait posé Rose sur moi . Pourtant, je sentais que les choses n'auraient pas dût s'arrêter là, non seulement j'avais fait quelque chose de mal, mais si quelqu'un, ne serait-ce qu'une personne venait à apprendre que j'avais parlé avec cette fille, il m'aurait dénoncé, et La Norme, dans toute sa splendeur, m'aurait condamné. J'ai eu pendant plusieurs semaines des crises gastriques et l'angoisse est venue s'agripper à moi. Elle ne voulait plus me lâcher. J'ai connu cette période de cauchemars, dans laquelle La Norme me torturé en me brûlant, m'enlevant de la sorte mes dernière traces d'humanités. J'aimerai partir en courant, courir à en perdre le souffle, aller le plus loin possible, être libre. Mais croyez le ou non, le mot libre n'existe pas, ni même la notion de liberté. A Belleville, mais plus généralement en Disitopia, il est très fréquent que La Norme enlève des notions ou qu'elle en modifie le sens. Et ça ne dérange personnes. Comment cela pourrait-il déranger ? Quand depuis tout petit , peut-être même avant votre naissance, on vous a fait comprendre que la liberté c'est se soumettre à La Norme. Et plus elle attends de vous, plus elle vous ordonne de condamner, dénoncer voir fouiller la maison des autres, plus vous êtes libre.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La danse macabre du cynisme | |
| |
| | | | La danse macabre du cynisme | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|