Kakera New'z
Messages : 45 Date d'inscription : 27/05/2012 Age : 29
| Sujet: L'antre d'un zombi Lun 18 Juin - 23:27 | |
| Rien à voir avec des zombi rassurez vous, peut être des mort vivant, des morts tout court, mais pas de zombi. "N'ayez pas peur", comme il est écrit sur une statue et qui a fait polémique il y a quelques années et qui se trouve pas loin de chez moi, ces truc sont vieux, mais je ne pense pas qu'ils rendent aveugle. 2009 ça date ce truc - Spoiler:
Chapitre 1
La pluie tombait depuis maintenant plusieurs jours, pas une fois cette dernière n' avait cessé au plus grand malheur des habitants qui ne sortaient plus.
-Cela fait à présent 7 jours...
Une jeune femme était face à l'une fenêtre du salon, debout, et regardait la pluie s' abattre sur le jardin, elle avait des cheveux châtains foncés, et possédait de magnifique yeux d' une couleur plutôt inhabituelle : Ils étaient pourpre. Elle jeta un dernier coup d' œil à la fenêtre puis fit demi-tour et se dirigea vers le gigantesque canapé qui trônait au milieu du salon, là, elle s' assit, et s' immergea dans ses pensées. Les minutes passèrent, jusqu'à ce qu'un cri brise le silence, Angel qui était alors jusqu'ici assise, se redressa brusquement et se dirigea vers la porte d' entrée.
-Mademoiselle vous ne devez pas sortir ! Elle ignora les paroles du majordome et sortit dehors, suivit de ce dernier qui par obligation l'avait suivit. Elle ouvrit le portail de l'immense demeure, le passa et regarda de chaque coté, elle aperçu une de ses domestique, qui s' était rendu sur le marché qui s' était déroulé normalement, malgré la pluie, elle avait l'air réellement paniquée. La jeune femme la rejoignit et regarda la scène : c'était un homme d'une cinquantaine d'année environ, brun, son visage était crispé par la douleur. Son costume taillé sur mesure était couvert de sang, et au niveau du cou on pouvait remarquer deux trous, séparés par quelques centimètres l'un de l'autre, il était encore vivant.
-Apportez un médecin, vite ! -J'y vais de ce pas, mademoiselle.
Sebastian, le majordome s'exécuta et se dirigea en courant vers la demeure du médecin à trois rues d' où le blessé se trouvait. Pendant ce temps là, la jeune femme essaya de parler à cet homme en mauvais état, sans réellement se préoccuper de la domestique derrière elle et qui était encore sous le choc. Elle lui demanda avec une voix douce, mais une expression du visage particulière : -Que vous est-il arrivé ? Que s'est-il passé ? L'homme répondit comme hypnotiser par le regard pourpre de la jeune femme, sa voix était tremblante et faible : -IL... IL est revenu... IL nous tuera... TOUS !
L' homme mourut avec ces dernières paroles, et tandis que Sebastian et le médecin arrivaient en courant vers elle, Angel sentit un profond malaise s'installer en elle, cette dernière recula la main sur le visage. Voir un homme mourir pour la jeune femme, était plutôt inhabituel, et, sans doute elle ne l'avait pas supporter. Le majordome ramena Angel et la domestique dans l'immense demeure. Il assit la jeune femme sur le canapé et partit s' occuper de la domestique qui était profondément traumatisée. La jeune femme avait prit un coussin sur ses genoux et le serra fermement entre ses doigt.
-De qui pouvait il bien parler en disant ça ? Certes voir une personne mourir devant soit est choquant, mais ses paroles me choquent tout autant.
Elle s'allongea et se laissa emportée par des pensées imaginaires espérant pouvoir oublier ce qu'elle avait pu voir aujourd'hui.
Chapitre 2
Angel lisait, concentrée elle ne prêta pas attention à la porte qui s' ouvrait. Une femme d' une quarantaine d' année entra, elle était habillée d' une magnifique robe pourpre, cette femme, était suivit d' un homme du même age qu'elle. La ravissante dame couru vers Angel, sa fille, puis la prit dans ses bras. La jeune femme lâcha son livre surprise et regarda sa mère qui la tenait fermement.
-Lâche moi s' il te plaît, je ne peux plus respirer. -Non, je ne peux pas, après ce que tu as vu hier, tu dois être traumatisée. -Je ne vois pas le rapport...
L' homme en costume s' approcha et s' assit sur le canapé à coté des deux femmes, il réfléchit quelques secondes, et essaya de trouver un moyen de sauver Angel de l'étouffement, lui-même savait qu'être en enlacer par cette femme signifiait mourir. -Tu devrais la laisser tranquille... -Pourquoi, il faut bien que quelqu'un la console. -Si tu ne la lâche pas, je te fais manger des plat avec des poireaux pendant toute une semaine.
Étrangement la mère d' Angel s'écarta de sa fille, la jeune femme pu enfin respirer librement, elle sourit et s'adressa à son sauveur : -Je vous remercie père.
Elle avait un profond respect pour cet homme, elle l'admirait sans voir en lui véritablement un père, cependant, ce dernier n' appréciait guère cette admiration.
-Évite de m' appeler « père » s' il te plait, appelle moi simplement papa, ça me fera plaisir, et puis, nous sommes seuls ce n' est pas dérangeant. -C' est étrange pour une famille de noble de parler comme ça, non ?
Le père de la jeune femme préféra se taire. Un grand silence s' installa pendant plusieurs minutes dans la grande salle, jusqu'à ce que la mère parle : -J' ai compris je m' en vais, comme ça, vous pourrez parler tranquillement.
Elle partit en ignorant sa fille et son mari. -Pourquoi le prend elle toujours mal en pensant qu'elle est une gêne... -Elle est toujours comme ça, répondit le père de la jeune femme.
Ils en profitèrent tout deux pour parler, pour Angel il était plus simple de s'adresser à son père qu'à sa mère. Le soir arriva rapidement Angel décida de parler à son père de ce qui s' était déroulé devant ses yeux la veille, son père l' écouta attentivement, elle lui dit les paroles étranges de l' homme et se fut à ce moment qu'il réagit d' une manière étrange.
-Je crois savoir de quoi ou plutôt de qui il parlait lorsqu'il a dit ça, mais je n' en suis pas sûr... -Je peux savoir qui c' est ? -Je n' en suis moi même pas certain, mais il y a une histoire qui date d'environ un siècle, c' est devenu une légende. Plusieurs centaines de gens sont morts pendant cette période, tous sans exception voyait une partie de leur sang être volé, par un criminel appelé « Le Vampire » puisqu'on ne sait pas ce qu'est devenu le sang. Personne n'a jamais vu le visage du criminel qui a disparu dans la nature. -Comment pourrait-il être vivant après tant d' année ? Elle avait un mauvais pressentiment sur ce qu'il allait se passer pendant les prochaines semaines. -Si je puis me permettre... La mère d' Angel commençait à avoir faim, et était descendu. Elle avait écouter la discussion. -Il y a des document dessus à la bibliothèque si tu veux... -A la bibliothèque tu dis ? J'irai voir.
La discussion s' arrêta ici. Chacun se mit à table dans la salle à manger. On leur servit leur repas. Âpres avoir dîner, Angel se rendit dans sa chambre, elle prit un livre qu'elle avait presque fini. Elle avait l' habitude de lire, elle aimait ça. Environ une heure plus tard, la jeune femme alla se coucher. Le lendemain matin, une heure après s' être lever, elle se rendit à la bibliothèque, elle avait hâte de pouvoir en apprendre un peu plus sur ce « vampire ». Angel ouvrit la grande porte de la bibliothèque, puis entra, elle était déserte, il y avait juste un jeune homme, en la voyant arriver, il sourit et se tourna vers elle. Il lui demanda : -Cherchez vous un livre en particulier ? -Mhh, à vrai dire je recherche un ou plusieurs livre sur la légende du « Vampire ». Il sourit et l'emmena vers une étagère tout au fond de la grande salle, les livre était couvert de poussière.
-Les gens évitent de lire ce genre de livre, ils disent que ça porte malheur, il faut dire que c' est une bien triste histoire vous ne trouvez pas ? Ah ! Désolée, je parle trop. -Ce n'est rien ! A dire vrai, je ne connais rien sur cette légende. -Il y a tout sur cette légende ici alors je pense que vous trouverez votre bonheur.
Le jeune homme partit de son coté tandis que Angel regardait les différents livres. Elle prit une pile de livre et les posa sur une table, c'était la seul de la bibliothèque. Elle s' assit sur une chaise, la plus proche de la pile. La jeune femme attrapa le livre du dessus et le lit. Elle trouve un article de journal à l' intérieur :
« La malédiction du vampire à encore frapper ! Cette fois c' est la fille du maire de la ville qui s'est fait assassiner. C' est la centième victimes en deux mois, nous n' avons toujours pas trouver le ou les coupables. Si ces crimes continu nous allons tous mourir ! Plus personne ne sort, et les nobles de la cité partent pour des endroits plus sûr. C' est le dernier article que je fais que je serai sûrement mort bientôt. Après tout j' ai vu le visage du vampire... Il est... »
Le reste de l' article avait été déchiré. Cela n'était pas suffisant pour pouvoir la satisfaire. Si elle avait eu le reste de l' article, Angel aurait pu avoir des informations intéressantes. Sur les pages suivantes, il y avait des dessins très anciens, ce qui prouvait que l' histoire des meurtrier datait d' encore plus loin que ce qu'il c'était passé il y a environ un siècle. Elle lu tout les livres sauf un, qui pour une raison étrange lui donnait des frissons, elle n' avait pas envie de l'ouvrir de peur de découvrir quelque chose de bien trop dangereux.
-Ah ! Il est déjà aussi tard.
Angel rangea les livres qu'elle avait prit, regarda une fois ce dernier livre, il paraissait différent des autres, une étrange aura ce dégageait de lui. Elle le rangea et sortit de la bibliothèque, le ciel depuis ce qu'il s' était passer, c' était éclaircie et la pluie c' était arrêter. Au moment de passer devant une ruelle, la jeune femme sans savoir pourquoi s' arrêta. Elle regarda et aperçue deux silhouettes, effrayée par l' une de ces dernières, elle s' enfuie en courant jusqu'à chez elle.
-C' est lui l' actuel « Vampire », n' est ce pas ? C' est peut être un peu tard mais je crois que je me suis embarquer dans une sale histoire...
Elle commençait à s'inquiéter sur ce qui risquait de lui arriver prochainement en faisant ses recherches : Mourir. Elle n' était pu sûr de vouloir savoir qui il était, cette histoire l'avait intriguer mais maintenant elle était effrayer.
Chapitre 3
La nuit avait été pénible pour Angel, comme on pouvait le remarquer sur son visage, elle avait tres peu dormit. Etre témoins de la mort de deux personnes en deux jours était un peu difficile pour elle. De plus, elle avait maintenant vu le coupable, même si elle ne savait pas clairement à quoi il ressemblait. Elle pouvait se faire tuer a tout moment si celui-ci l' avait remarquer. Elle sortit de sa chambre et se rendit dans le salon. Son père et sa mère étaient dejà en train de déjeuner.
-Bonjour, Tu vas bien, ma fille ?
et lui 2010 - Spoiler:
First Part – Ce jour là
Ce soir là, au cimetière, fut la première fois que je le vis, je ne savais ni qui il étais ni pourquoi il étais là, mais ce regard si triste m' attira. Je me souviens de ce jour, c' était un soir, après les cours, c' était le premier anniversaire de la mort de ma mère décédée dans un accident de voiture, le jours où j' ai perdue mon « joli sourire » comme l' appelait mon père. J'entrai dans le cimetière des fleurs à la main, je jetai un œil aux tombes alentours, puis me dirigeai vers la rangée où ma mère était à présent enterrée. Je repensais au jours heureux passés avec elle, lorsque je posai le bouquet des perles brillantes roulèrent le long de mon visage, je les essuyait rapidement à l'aide de ma manche quand mes yeux remarquèrent une présence. C'était un jeune homme, il possédait un beau visage, et des cheveux noirs mi-long, j' était cependant incapable de voir ses yeux cachés derrière ses longues mèches. Il était en face d' une tombe en très mauvais état, elle était couverte de mousse et un pot de fleur dont ces dernières avait disparue depuis bien longtemps servait de seules décorations. Sans vraiment comprendre vraiment pourquoi, je pris une rose qui se trouvait dans mon bouquet, c' était la fleur préférée de ma mère, et allais devant cette tombe. J' enlevai un peu la mousse qui couvrait cette dernière, afin de voir le nom et prénom de la personne qui se trouvait là puis posai la rose délicatement. Je sentais le regard du jeune homme posé sur moi, sans me retourner je m' adressai à lui :
« Cette personne sera un peu plus heureuse comme ça, vous ne pensez-pas ? »
Il était visiblement surpris que je lui parle. Je me redressai et me tournai vers lui , je pu enfin voir ses yeux, ils possédaient la même couleur que le ciel, je les trouvais réellement beau et m' excusait pour l'impolitesse dont j' avais fait preuve, puis lentement je m' éloignai vers la sortie du cimetière, j'entendis alors pour la première fois la voix du jeune homme.
« Merci... »
Sa voix n' était pas remplit de tristesse, à la place une légère chaleur, je remarquai une voix douce et moins grave que ce que je m' étais imaginé jusqu'à présent. Je lui fit un signe de la main puis sortie du cimetière. Lors de mon retour à la maison, je posai mes affaires par terre, ma veste sur la chaise, mon père me remarquait enfin.
« -Bonjour, Yume. -'Soir... Tu sais qui était Tsukiyomi Yoru ? J'ai vu sa tombe, son nom me rappelle quelque chose... -Il est mort y' a environ sept ans il me semble, il avait 18 ans, il venait jouer avec toi en rentrant de ses cours. »
Je ne me souvenais pas de lui, j' étais jeune à l' époque. Je décidai de préparer à manger, je n' avais guère envie de manger la nourriture plus que carbonisée de mon père, j' y avais déjà assez gouté après la mort de ma mère, rarement ce qu'il faisait était mangeable, même les nouilles instantané...
Second Part – L' Album
L' année suivante, je me rendit au cimetière encore une fois, il n' y avait personne. J'avais prit deux bouquets, l' un pour la tombe de ma chère mère et l' autre pour la tombe du jeune homme que j' avait apparemment connu. Cette dernière était toujours aussi sale, je décidai de la nettoyer puisque l' anniversaire de la mort de ma mère était un samedi j'avais tout mon temps, de plus, personne n' avait l' air de s' en préoccuper, cette personne devait être malheureuse.
« Voilà, c' est fini ! »
Je m' étais accroupie devant la tombe, il n' y avait plus du tout de mousse, le pot de fleur avait été jeté, je posai le bouquet de fleur que j' avais emmené. Puis je rentrai chez moi, il était déjà presque six heures. En plus, il n' était pas venu, ce jeune homme aux yeux bleus, j' avais espéré le revoir. Je n' étais pas aussi triste que d' habitude de m' être rendu au cimetière, au contraire une certaine joie m' enveloppait : j' avais le sentiment que nettoyer la tombe ferait plaisir au propriétaire. En effet j' ai toujours eu l' habitude de traiter les morts comme des êtres vivants, cela peut paraître idiot mais cela m' a toujours tenu à cœur.
« -Yume tu veux manger quoi ce soir ? Je vais aller faire des course. -Il y a assez pour ce soir ne t' embête pas... »
Il partit tout de même, il voulait simplement acheter sa bière, pendant ce temps je rangeai un peu la maison et tombai sur plusieurs albums photos. Je décidai de les feuilleter un par un, dans l' un des albums se trouvait une photo du certain Tsukiyomi Yoru et moi, il possédait de beaux yeux bleus ainsi qu'un beau visage et des cheveux noirs mi-long... J' avais l' impression de déjà avoir pensé ceci auparavant...
« Quand ai-je bien pu dire ça ? Ah, si, j' ai décrit le jeune homme du cimetière de la même façon »
Je me souvins d'où ces paroles venait, me remémorais le visage du jeune homme du cimetière et regardai la photo, il y avait une ressemblance flagrante.
« Peut être quelqu'un de sa famille ? »
Même si au fond de moi, je savais que ce n' étais pas qu'un air de famille...
Third part – La nuit
Un mois après le deuxième anniversaire de la mort de ma mère, j' avais promit à mes amies que j'irai avec elles en ville. Je les attendais donc au point de rendez-vous convenu, elles arrivèrent toutes les deux en retard. Ainsi je passai ma journée avec elles. Le soir en rentrant chez moi, il faisait nuit, le ciel était étoilé et lumineux, il était très beau. J' entendis un bruit et m' arrêtai alors brutalement, cela venait du cimetière, j' allai finir par croire que tout m' emmenais à cet endroit... La grille habituellement fermée à cette heure du soir était toujours ouverte, de plus j' entendais des bruit de pas venant de l' intérieur.
« Qui peut bien aller dans un cimetière à cette heure ci ? »
Je franchis les quelques marches du cimetière et entrai, j' entendais les bruits de pas, mais j'étais incapable de savoir d'où il venait. J' espérais que cette personne là n' était pas venue pour abîmer les tombes. Je regardai autour de moi sans voir quoique ce soit, le cimetière n' était pas éclairée. J'avançai lentement, lorsque je me pris le pied quelque part, avant d' être rattrapée par quelqu'un.
« Vous allez bien ? »
Je connaissais cette voix, je l' avais déjà entendu auparavant, je tentai alors sans grand succès de voir le visage du jeune homme.
« -Je vais bien. Je vous remercie.... -C' est plutôt à moi de vous remercier... D'avoir nettoyer la tombe. »
Je savais qui il était, c'était le seul qui se préoccupait de cette tombe alors, cela ne pouvait que être le jeune homme aux yeux bleus. J' ignorais cependant pourquoi il ne l' avait pas nettoyer lui même, quelque chose l' en empêchait peut être. Je regardai vers lui, je ne voyais que sa silhouette.
« -Pourquoi ne nettoyez-vous pas la tombe ? Elle doit sûrement appartenir à quelqu'un de votre famille... Vous lui ressemblez tellement. -Vous me... Le connaissez ? »
Je regardai l'heure sur mon téléphone portable, il était quasiment dix heures du soir, mon père devait surement s'inquiéter, je ne pris même pas le temps de répondre au jeune homme, bien que la réponse à cette question avait l'air d'être importante pour lui.
« Je dois y aller, je suis sincèrement désolée... »
Je devais courir jusqu'à chez moi. En passant la porte du cimetière j' entendis le jeune homme parler.
« Si je pouvais toucher cette tombe je le ferai... »
Fourth Part – Souvenirs
« Yoru ! Yoruuuuuu ! »
J' entendais la voix de cette petite fille crier mon nom, soupirai. Cela faisait déjà un an depuis sa connaissance, mes parents étant amis avec les siens, il me demandait de la garder une fois par semaine, c'était une fille assez bruyante, certes, mais très gentille.
« J'arrive ne t'inquiète pas... »
Elle se sauvait en général de son école avant que j' arrive et venait me chercher, certains de mes amis, se moquaient de moi. Mais ce n'était pas réellement méchant.
« -Vas y, ta petite princesse t'attend. -Désolé, à lundi. »
Elle me prenait la main et me tirait jusqu'à chez elle, puis m'ordonnait de faire mes devoirs, c'était à chaque fois comme ça. A force de me voir faire mon travail, elle savait comment répondre à certaines choses habituellement impossible pour une élève de primaire, elle avait surtout une très bonne mémoire. En général après ceci nous discutions, Yume était une fille calme, ce qui la rendait agréable à garder.
« -Yoru, tu as une petite amie ? -Sais tu au moins ce que c' est ? -Oui, papa m' a dit hier ! -Je n' en ai pas, tu es contente comme ça ? -Oui, comme ça tu n' es qu'à moi ! »
C'était une petite fille souriante, même lorsqu'elle était triste elle se forçait à sourire. Vers sept heures commençais à lui préparer à manger, puis vers huit heures nous mangions, pendant le repas elle ne parlait pas beaucoup et se contentait de manger. A la fin du repas nous regardions la télévision et très souvent, elle finissait par s' endormir sur moi. Tout les vendredis se passait de la même façon, parfois nous sortions mais la plupart du temps nous restions chez elle. Jusqu'à ce jour, trois ans après sa rencontre, je devais me rendre à l'enterrement de mon grand-père décédé il y a peu, nous roulions sur l' autoroute, le temps était plutôt clair. Personnellement, je n' avais guère envie d'aller à l' enterrement. Nous roulions à une vitesse normale, nous devions sortir à la prochaine sortie sur la route un camion roulait en sens inverse, ne le voyant pas arriver, il nous percuta de plein fouet. Je ressentis une grande douleur puis plus rien...
« -Yoru ! Yoru ne meurs pas ! -Jeune fille vous n'avez pas le droit d'être ici. »
J'ouvris les yeux et tournai la tête vers le bruit, je vis la petite Yume en pleurs avant que ma vision se trouble, je le savais je plongeais dans ce sommeil éternel qu'on appelle la mort, je regrettais un seule chose : de laisser cette fille...
Fifth Part – Fantôme ?
« -Hey ! Yume, tu as entendu parler de cette histoire ? -Non, mais je suppose que vous aller me raconter... »
Lors de la pause déjeuner, mes amis me racontaient toutes les rumeurs qui couraient dans le lycée, ce n' était jamais très intéressant mais je n' avais que ça à faire. Aujourd'hui je me demandais encore ce qu'elles allaient me raconter.
« Il y a une rumeur qui dit qu'il y a un fantôme dans le cimetière. Il y en a qui disent que c'est une beau jeune homme qui attire les jeunes filles pour les tuer. »
Je trouvais cela absurde, cette histoire de fantôme n'était pas réelle. Mais j'ignorais pourquoi cette histoire me faisait penser au jeune homme qui errait dans le cimetière. Le soir arriva rapidement, je repensai à cette histoire, j'étais vraiment idiote pour me souvenir encore de ça : les fantômes n'existe pas. Je me rendais à mon club de dessin, j'ouvris la porte de l' immense salle en soupirant. Le thème d'aujourd'hui était la joie, je ne savais que faire, mon humeur actuelle ne me permettais pas de faire quoique ce soit qui rentre dans les critères. A la fin des deux heures la seule chose qui sortie fut un dessin étrange, mais pas si mal que ça, je l'avouai.
« -Yume, le thème était la joie, pas la solitude... -Désolée, je n' ai pas réussi à faire autre chose... »
A la fin de l'heure, en général, tout les membres affichait leurs dessins aux murs du la salle, je fis de même contre un mur vide, mon thème était complètement différent du leur. Ensuite je rangeais calmement mes affaires, puis sortais du lycée, j'allais chercher les aliments qui me manquaient pour le repas de ce soir puis rentrai. Idiote comme j'étais je me rendis d'abord au cimetière afin d'être sûr que les fantôme n'existaient pas. Le jeune homme aux yeux bleus était là, comme je l'avais deviné. je le regardai quelques secondes, puis me rapprochai de quelques mètres, je m' adressai ensuite à lui.
« Tu es un fantôme ? »
J'étais prête à me ridiculiser pour oublier toute cette histoire au plus vite, malgré ça, la seule chose que je voulais faire c'était m'enfuir. A ma grande surprise, il ne rit même pas et ce contentait de me regarder avec des yeux grands ouvert.
« Oui ? »
Ce moquait-il de moi ? Je lui avais demandé si c'était un fantôme et il m'avait répondu « Oui » Je ne savais plus quoi dire, le regardant à mon tour avec des yeux écarquillés, avait-il un explication pour avoir dit ça ? Je n' en savais rien, mais je commençais à douter sur mes propres croyances...
Sixth Part
« Ah, Ah... Très drôle... Ça t'amuse... »
Que voulait-il dire par là ? Je l'ignorai, mais il avait eu l'air si sérieux en disant ça que je ne savais même plus ce que je devais croire ou pas. Je restais planté tel un poteau devant lui qui regardait autre part d'un air de dire « J'ai dit quelque chose que je n'aurais pas due.. ». Je me calmai mais je ne savais que faire. Apparemment le jeune homme savait encore moins que moi, il craignait quelque chose j'ignorais quoi mais inconsciemment pour le rassurer je lui caressai la tête gentiment, me rendant compte de mon erreur, j'enlevai ma main
« Désolée ! »
Je m'enfuis en courant, plus gênée parce que je venais de faire que par la révélation improbable du jeune homme. Je rentrai chez moi essoufflée et m'étalai sur le canapé, mon père était déjà ici.
« -Quelque chose t'es arrivé ? -Tu crois que les fantôme peuvent exister ? -Non, mais, on ne peut prouver qu'il n'existe pas alors pourquoi pas ? Ce serait surprenant mais plus ou moins agréable pour certaine personne à qui il n'ont pas eu le temps de dire au revoir avant leur mort... Et puis des fois, certaines chose se passe, inexpliquée cela pourrait être une explication.... »
Je soupirai puis me redressai avant de me diriger vers la cuisine pour préparer le repas. Je mis la table puis réfléchit, est ce que les fantôme pourrait exister, ce jeune homme avait voulu peut être dire par là que tout le monde le croyait mort ? Si c'était vraiment lui... Alors pourquoi avait il le même visage ? Il n'avait même pas vieillit.
« Je sors un peu ! »
Je ne pouvais plus tenir, je débarrassai ainsi la table et rapidement enfilai ma veste. Je sortis et me dirigeai vers le cimetière une bonne fois pour toute je devais être sûr cela me perturbait bien trop. Je préférais connaître la vérité derrière ses paroles plutôt que de m'inventer des suppositions tout aussi étrange les unes que les autres. Le cimetière n'était plus qu'à quelques pas, mais j'hésitais à y entrer. Mon cœur battait, comme si il avait peur de connaître la vérité, peut être était ce de ma faute si il était mort et qu'il était venu pour se venger ? Je recommençai avec ces pensées...
Seventh Part
L'entrée du cimetière de la ville me paraissait bien plus sombre que d'habitude. Elle m' effrayait, pourtant, il fallait absolument que je m'y rendre, sous peine de ne pas dormir si je faisais demi-tour. A pas lent je rentrai, il n'y avait personne aux alentours. Était-il partit ? Non, il devait être encore ici, quelque part, mais j'ignorais où. Je me mis à le chercher passant dans chaque rangée de tombe, malgré moi, j'étais complètement terrorisée, je détestais le noir, surtout dans des endroits pareils. Après un dizaine de minutes passées à le chercher, je le trouvai. Il ne m'avait apparemment pas remarquer, il affichait un regard triste, appuyé sur un arbre derrière un buisson. Hésitante, je me contentai de le regarder de loin pendant plusieurs minutes. Je soupirai puis j'avançai de quelques pas en sa direction et m'accroupis. Me trouvant derrière lui, il ne me remarqua pas et lorsqu'il se rendit compte longtemps apres de ma présence il se retourna surprit.
« Désolée, je ne voulais pas te surprendre... »
Il se contentait de me regarder avec des yeux de chouette, habituée au sombre, je pouvais voir son visage clairement. J'attendis quelques temps puis je m'assis à coté du jeune homme et regardais le ciel étoilé à travers les branches de l'arbre.
« Et aussi, désolée de t'avoir caressé la tête tout à l'heure c'était un réflexe... »
Étrangement, je m'inquiétais plus de savoir comment il allait. Je n'étais pas venu ici pour lui dire ça à la base mais tant pis.
« -Pourquoi ne t'enfuis tu pas comme les autres le font ? -Je ne suis pas les autres, et puis je me pose quelques question. »
Il avait enfin parlé. J'aimais beaucoup sa voix elle m'apaisait et me rappelait dais souvenirs chaleureux. Il me regardait d'un air de dire « Qu'est ce que tu veux savoir ? ».
« -Pourquoi dis-tu que tu es un fantôme ? -Je suis sensé être mort il y a déjà plusieurs années, pourtant je suis ici, je ne comprend pas vraiment moi-même... Je ne vieillit pas, j'ai ma propre tombe. Je ne sais pas vraiment ce que je suis, peut être que je ne suis bon qu'à errer sur terre le restant de mes jours. »
Il craignait ma réaction, son visage montrait toute sa nervosité, mais il avait l'air soulagé, soulagé de pouvoir parler à quelqu'un. Je soupirai ne sachant que répondre à ça. Après tout, il était quelque chose qui n'existe normalement pas. J'attrapai sa main gauche, la plus proche de moi et la serrai doucement. Je souriais.
« Si je peux te toucher c'est que tu n' es pas si fantomatique que ça. »
Il me regarda avec cet air surpris que j'avais déjà vu plusieurs fois auparavant, il s'était sûrement attendu à ce que je le prenne pour un fou, ça avait du lui arriver plusieurs fois avant.
« Tu es étrange comme fille, tu me rappelles quelqu'un que j' ai connu durant mon vivant... »
Je lui rappelai quelqu'un qu'il avait connu durant son vivant ? Je réfléchissais mais mes souvenirs de lui était toujours aussi flou, je me demandais pourquoi, mais cela ne me perturbait plus que ça. Je posai tout de même la question afin d'avoir plus de précisions.
« -Qui était cette personne ? -Une petite fille que je gardais tout le vendredi, et qui me posais des tas de questions bizarre... Elle devrait avoir autour de ton âge aujourd'hui... »
Je riais, certes en me retenant, mais riais, sa tête avec été vraiment drôle à ce moment et je n'avais pu m'en empêcher. Je me calmai doucement.
« -Je la connais. -Tu sais où elle est maintenant ? »
Je fis mine de réfléchir pour le laisser s'impatienter, ça avait l'air important à ses yeux.
Eighth Part
« Répond moi ! »
Pourquoi était-ce si important de le savoir ? Alors que, cette fille n'aurait pu ne pas se souvenir de lui (comme cela était le cas), y avait-il quelque chose qu'il voulait lui dire ? Quelque chose qu'il regrettait ? Quelque soit la raison, je trouvais ça étrange. Je pointai alors mon doigt vers moi-même, il mit un long moment avant de comprendre que cette fille qu'il voulait absolument voir c'était moi.
« Toi ? Tu es Yume ? »
Il n'y croyait qu'à moitié, je le sentais, bien que celui-ci voulait sans doute croire que c'était bien elle. Je fermai les yeux et pensai à une solution pour le convaincre simplement. La tâche, pour une idiote comme moi fut plutôt compliquée, pour, à la fin quelque chose de très simple. Je le regardai quelques secondes puis m'adressai à lui.
« Je sais que tu ne pourras pas croire que c'est moi avant que je te l'ai prouvé, après tout tu as du te faire trahir de nombreuses fois. Alors attend moi ! »
Je me levai puis partis en courant vers chez moi, une fois la bas j'attrapai l'album photo que j'avais regardé auparavant et pris la photo de lui et moi. J'arrivai devant lui au cimetière essoufflée, 6 minutes, c'était le temps que j'avais mit. Je lui tendis la photo. Il la prit et la regarda silencieusement avant qu'un sourire éclaircisse son visage. J'avais été si importante à ses yeux ?
« -Tu dois trouver ça idiot, de tant tenir à la, ou plutôt te retrouver après tant de temps, alors que ça se trouve tu m' as oublié. -Je ne comprend pas, certes, je ne me souviens pas de toi, mais il y a une raison derrière tout ça non ? -Tu étais pour moi comme ma petite sœur, je m'en suis toujours voulu d'avoir laissé cette petite fille me voir mourir... C' est peut être à cause de ça que je suis devenu ce que je suis... »
J'avais été si chère à ses yeux ? Je regrettais d'un seul coup de ne pas me souvenir de lui, ou à peine. Je fermai les yeux afin de me remémorer certaines chose si j' en était capable. Son sourire je l'avais vu plusieurs fois auparavant, à plusieurs moment, sa mort aussi, même si tout était flou, sans doute parce que je pleurais. J'avais beau être jeune je comprenais déjà la signification de la mort. C'était tout ce dont je me rappelai, sûrement parce qu'il m'en avait parlé.
« -Tu aurai vingt-six ans aujourd'hui n'est ce pas ? -Oui pourquoi ? -Par curiosité... »
Il me regardait d'un air interrogateur, ma question avait sonné bizarrement ? Je regardai le ciel quand il m'adressa la parole.
« -Comment peux-tu me croire aussi facilement et accepter ceci simplement ? -Parce que tu n' as pas l'air à être le genre à mentir, et puis même si vraiment tout ceci devait être faux... Je veux pouvoir aider les gens qui en ont besoin. »
Je souriais bêtement encore une fois, Yoru me caressa la tête gentiment, il avait un air triste, j'ignorais pourquoi.
« -Je n'ai pas envie de m'en aller. -Pourquoi devrais-tu … -J' entend une voix me dire, que maintenant que je t'ai trouvé je dois partir, un peu triste n'est ce pas ?... »
Ninth Part
A peine je l'avais rencontré qu'il devait déjà partir ? Étrangement, je me sentais vraiment mal, mon cœur était aussi douloureux. Je ne savais pas quand il allait disparaître d'ici, mais je ne voulais pas... Je voulais lui parler, en apprendre un peu plus sur lui, me souvenir de lui... Être amie avec lui, mais tout ceci paraissait maintenant impossible.
« -N'y a t'il aucune solution ? Ne peut-on pas te donner un autre chance de vivre ? -Malheureusement, je ne pense pas... Je vais disparaître le jour de mon anniversaire... soit dans quatre semaines, en attendant tu pourras venir me voir ? »
Je lui fit un signe de la tête, il fallait que je parte à présent. Je lui dis au revoir puis rentrais chez moi. S'attacher à une personne que tu viens seulement de réellement connaître était plutôt étrange. Pourtant, je l'appréciais vraiment. Les jours passaient et la froideur de l'hiver se ressentait de plus en plus, chaque jours j'allais le voir, lui parler, comme si de rien était. Mais au fond de nous, nous savions que ça n'allait pas durée, après tout, le jour ou il disparaîtrait se rapprochait à grand pas. Le jour arriva, ce jour où j'avais besoin de me rendre, avant qu'il disparaisse, au cimetière, je partis en retard, en courant je rejoignais le cimetière espérant qu'il serait toujours là. Il était en face de moi, il me fit un signe de la main avant de disparaître comme si il n'avais jamais exister. Je ne réagis pas immédiatement. Des larmes se mirent à couler de mes yeux sans pouvoir s'arrêter. A ce moment je souhaitais de ne jamais l'avoir connu, je n'aurai pas été aussi triste de le voir disparaître... Rester ici ne me rendrai encore plus triste. A pas lent je rentrai chez moi, essayant d'arrêter mes pleurs.
Un mois avait passé depuis sa disparition, j'essayais de ne plus pensé à lui, même si c'était vraiment difficile. Je marchais dans la rue, en route pour faire mes course, j'avais malheureusement du mal à avancer à cause de la neige qui était tombée et qui tombait encore. Le chemin du retour fut plus difficile que l'aller. Puis comme à mon habitude il fallut que je glisse et m'aplatisse sur le ventre.
« Ca va ? »
Je redressai la tête, on me tendait la main. Lorsque je fut debout, je regardai celui qui venait de m'aider.
« Yoru ? »
Je n'en était pas réellement sur sachant qu'il devait être mort, mais la ressemblance était flagrante, même la voix l'était. Je le fixai, lui, en entendant mes paroles me sourit.
2011 - Spoiler:
Le cadavre d'un jeune homme était étendu sur le sol, la gorge tranchée. Que lui était-il arrivé ? Quelles souffrances avait-il dû endurer ? Personne à part lui le savait. Lui, qui s'était fait assassiner dans ce parc. Il était déjà une heure bien avancée, et peu de personne passait par ce parc à une heure aussi tardive. Cependant, quand les premiers arrivants découvriraient ce cadavre ce parc serait déserté, jugé dangereux puisqu'un jeune homme y était mort, la police chercherait le coupable du meurtre, et ses parents... Ses parents serait choqués d'une telle nouvelle, il y aurait des obsèques puis avec le temps on l'oublierait et on oublierait ce qui se serait passé.
C'est ce qui devrait arriver... Normalement.
J'ai menti en disant qu'il n'y aurait pas de zombi... 2010 - Spoiler:
« Hell »
Si on devait décrire le jour où tout à commencer, je pourrais dire que ce fut le pire de ma vie... Même si, à ce moment j'ignorais encore que celle-ci allait totalement changer.
Cinq ans avaient passé depuis « cet » événement. Dix-sept ans, c'était l' âge que j'allais avoir cette année. Dix-sept longues années à supporter cette vie remplie de malheurs. Il était environ huit heures lorsque je me levai. Comme par habitude les réveil était accompagné d'un cauchemar : le même jour après jour. Deux heures avaient passé, je sortis pour me promener lorsque je trébuchai et atterris au pied de quelqu'un. Je ne le connaissais pas pourtant, ici, il n' y avait pas grand monde.
-Vous allez bien ?
Sa voix m'effraya, elle était froide et donnait des frissons malgré ses paroles. Je redressai la tête, il me tendait la main pour m'aider. Je la pris et me relevai.
-Excusez moi ! Je vais bien, c' est comme une seconde nature pour moi de chuter dans les escaliers.
En effet, cela m'arrivait environ une fois par semaine. Ayant finis ma descente des escaliers plus vite que prévu, je sortis. Le soir arriva rapidement. Je me dirigeais vers mon appartement lorsque j' aperçue l'homme que j'avais rencontré ce matin, il avait l'air inquiet. Je n'en était pas totalement sûr, cependant. Il me remarqua et me regarda un bon moment, peut être parce que je le fixait de manière assez insistante. Détournant mon regarde de lui, j'accélérai le pas. Il s'approcha, malheureusement, de moi.
-Connaissez-vous Ruka ? Elle habite dans le même appartement que vous.
Toujours aussi effrayante ! Sa voix me donnait toujours autant la chair de poule. La seule chose qui ne me faisait pas peur chez lui était son visage, il était certes inexpressif mais vraiment agréable à regarder.
-Euh, je la connais, mais je crois pas qu'elle soit encore ici... Cela fait un bon moment que je ne l' ai pas vue.
Il avait l'air déçu. Cet homme, était-il resté ici à attendre tout la journée ? Voyant mon air interrogatif, il m'expliqua la situation :
-Ruka est ma petite sœur, elle a déménagé pour fuir l'autorité de nos parents, mais cela fait un bon moment qu'elle n'a pas donné de signe de vie.
Il était inquiet, j'en étais sûr. De plus, il n'avait pas l'air de mentir... J'évitais en temps normal les homme louche.
-Suivez-moi !
Je lui attrapai le bras et l'emmenai de force jusqu'à chez moi. Cette fille, j'avais eu l'habitude de lui parler. Un jour, elle m'avait donné une boîte en me demandant de la donner à la personne qui la chercherait. Je pris la boîte et la tendis au jeune homme qui la prit d'un air interrogatif.
-Vous voulez du thé ?
Il fit un léger mouvement de la tête. Je préparai le thé, puis le servit. A ce moment, il ouvrit la boîte et regarda ce qu'il y avait dedans. Je pris ainsi le temps de l'observer. Il devait être à moitié étranger car si physiquement il ressemblait à un japonais, il possédait des yeux bleus, fait plutôt rare pour un asiatique (Je suis aussi une exception, j'ai les yeux gris). Il avait des cheveux noirs mi-long qui ondulaient. Il se mit alors à me regarder, surprise, je détournai brusquement mon regarde de lui.
-Connaissez-vous Tokyo ? -Oui, je connais, je vis ici depuis toute petite. -Est-ce que vous pourriez m'emmener à certains endroits ? -Si vous voulez mais quand ? -Quand voulez … -Je suis libre tout les soirs à partir de cinq heures.
Ce jeune homme s'arrêtait à l'essentiel, sans jamais ajouter d'inutilités. Il prit un papier sur lequel il marqua son numéro et son nom -Hamasaki Shiki- puis me le tendit.
-Appelez moi dès que vous avez un moment de libre. Merci pour le thé et au revoir.
Sur ses mots, il partit avec la boîte que je lui avait donné un peu plus tôt, pour qu'il me demande cette faveur, que pouvait bien contenir cette dernière ? Deux jours avait passé, avant de rentrer je téléphonai à ce jeune homme dont je ne connaissais que le nom et sa petite sœur, si il ne mentait pas... Je le rejoignis dans un café, il me montra plusieurs photos, elles avaient été prise lors du festival du lycée où j'allais, je reconnaissais les uniformes des élèves. Sur toute les photos, il avait une personne avec elle, je le connaissais, il était dans ma classe.
-Si vous voulez, je pourrai demander à la personne qui se trouve sur ces photos si il sait où se trouve votre sœur je le connais.
Il avait l'air anxieux, ce jeune homme ne pouvait pas mentir avec un air comme ça, j'en étais certaine. Je me mis à lui sourire.
-Je suis sur que vous la retrouverez bientôt. Après tout, si elle vous à laisser cette boîte, c'est sûrement pour que vous la retrouviez.
De retour je pris mon bain, puis partis me coucher. J'ignorais que tout allais changer, et ce beaucoup plus rapidement que prévu. Le lendemain, je montrai la photo au jeune homme de ma classe, il s'appelait Akio, c'est alors qui me tira dans un couloir vide du lycée.
-Ne montre pas ces photos n'importe où, « Ils » nous observent ! -« Ils » ? De quoi tu parles ? -Connais-tu le jeu en ligne sur téléphone portable « Hell » ? Ce sont des batailles de 2, 4 ou 6 joueurs qui s'affrontent dans diverses épreuves, celui qui à la plus de points à la fin gagne, le dernier perd. Mais dernièrement, les perdants disparaissent de la vie réelle. Cette fille a perdu, et elle à disparu. -Tu veux dire que les perdants se font enlever ? -Oui, par les modérateurs. Personne ne sait qui ils sont, la seule chose connue à leur propos est qu'ils sont partout. Puis il partit. Je rentrai alors chez moi, perplexe. J 'hésitais à appeler le frère de Ruka. Il s' inquièterai, mais en même temps il était celui qui m'avait demandé d'aller voir. J'eus l'idée de m'inscrire sur « Hell » pour confirmer les rumeurs, non pas en essayant, mais il devait y avoir des forum de discussion dessus. Je trouvais alors un sujet sur ces disparitions.
« -Vous avez entendu parler de la disparition de certains joueurs ? -Oui, mais il n'y a pas de risque pour les petits joueurs. -Comment ça ? -Seul les plus haut niveaux (niveaux 5) sont touchés. -... »
Je décidai de laisser ça en plan pour aujourd'hui, j'avais eu ma dose d'étrangetés.
* * *
Le lendemain, je décidai de prévenir Shiki de ce que j'avais appris et j'avais aussi décidé de ne plus l'aider. Je ne voulais pas m'enfoncer plus dans cette sombre histoire. Je n'eus pas le temps de quitter la salle de cour qu'on m'appelait dans le bureau du principal. Je m'y rendis sans vraiment savoir à quoi m'attendre. J'entrai. Il avait le principal, le vice-principal et des policiers.
-Euh... Bonjour, J'ai fait quelque chose ?
J'étais effrayée de savoir ce qu'ils allait m'annoncer. Si j'avais pu, je me serai même enfui. Il était dorénavant trop tard. Un des policiers finit par s'adresser à moi :
-Votre camarade de classe Akio est mort. Il a été retrouvé mort dans sa chambre. Nous voudrions vous posez des questions à propos de ceci.
Ceci, était une enveloppe couverte de sang portant mon nom. Il me la tendit, je la pris. Hésitante, je finis par l'ouvrir et prit la lettre dans mes mains. Je la lue.
« A Kaede, Désolée d'avoir été aussi froid avec toi. Quand tu liras cette lettre, j'aurai sûrement disparu. Les modérateurs ont découvert que j'avais parlé avec toi de Ruka, en plus, j'ai perdu une bataille. J'ai fait une petite enquête de mon coté sur ces enlèvement. Toute cette histoire a commencé quand « Hell » a eu une mise à jour. Il y a trois mois. Je sais que … et … y sont mêlés. En ce qui concerne les lieux des enlèvement il n' y a que des rumeurs. S'il te plaît, met fin à toute cette histoire, … est un personnage trop puissant pour que l'état face quoique ce soit Au revoir. »
Les noms étaient rayés et il était impossible de les lire. Je m'en voulais tant. Par ma faute quelqu'un était mort, c'était la même chose qu'il y a cinq ans. Je voulu m'adresser aux personnes dans la salle mais aucun mot ne sortie. Je restai silencieuse un bon moment.
-Je jure que je mettrai fin à cette histoire, c'est pas comme si vous aviez le pouvoir de faire quelque chose...
Je sortis de la salle, pleurant. J'avais l'impression que le seul meurtrier qu'il pouvait y avoir était moi. A peine sortis, je recevais un appel, c'était Shiki, il me demandait où est-ce qu'il pouvait me retrouver. Je lui indiquais un parc, tout en lui donnant la route à suivre puis il raccrocha. Sur la route pour m'y rendre, je reçus sur mon portable un e-mail du site « Hell » :
« Si dans sept jours vous ne m'avez pas trouvé, vous mourrez ainsi que tout les otages. »
Je m'arrêtai brutalement après en avoir lu contenu. Il était trop tard pour moi, je ne pouvais plus reculer, sinon... Je provoquerais la mort de beaucoup de personnes, ainsi que la mienne. J'arrivai au parc, Shiki était déjà arrivé. Il m'attendait.
-Désolée pour mon retard.
La première chose qu'il fit, c'est me montrer son portable. Il avait reçu le même e-mail que moi. Je lui montrais le miens. Nous étions dans le même bateau. Je lui expliquai tout ce qu'il s'était passé et lui me dit toutes les informations qu'il avait trouvé.
-Que faire ? Je n'ai pas envie que des gens meurent à cause de moi... J'ai déjà tué des gens cinq ans auparavant. -Si on rassemble tout ce qu'on a c' est une personne avec du pouvoir, qui peut nous observer de quasiment partout, et qui utilise « Hell » pour arriver à ses fins. On doit pouvoir lié tout ceci...
Shiki n'avait pas l'air de vouloir penser à ce qu'il se passerait si on ne retrouvait pas cette personne. Cela avait beau paraître impossible de le retrouver, nous n'avions pu le choix. Après cette discussion je rentrai à la maison et me couchai sans même manger. Je n'avais pas faim. Comment en était-on arrivé là ? Pourquoi il avait fallut qu'en deux jours tout change radicalement pour que tout ne deviennent qu'un vaste enfer. Je ne voulais pas mourir, Shiki non plus et encore moins ces otages qui avaient voulu s'amuser et qui s'étaient fait ensuite enlever. Durant la nuit je fis un rêve, celle de la veille de la mort de ma mère et de ma sœur, c'était aussi la veille de la disparition de mon père. Lorsque je me réveillai je n'étais plus dans mon lit. Quel était cet endroit ? J' étais attaché. Je paniquais plus que nécessaire. On me détacha.
-Shiki ? -Ne me demande pas ce que l'on fait ici, je n'en sais rien. Tout ce que je sais... c'est que ça fait plusieurs jours qu'on nous garde endormit... -Plusieurs jours ? -Sept jours...
Leur but avait toujours été celui de nous enlever, mais pourquoi nous ? Je ne le savais toujours pas. Nous nous étions mêles de ce qui nous regardait pas mais nous avions rien fait. J'en profitais pour regarder la salle où nous étions, nous devions être dans un bâtiment récent. Il y avait un ordinateur sur la table. Il était accompagné d'instructions. Après les avoir suivit, la porte s'ouvrit, je regardai une dernière fois l'ordinateur vingt-neuf minutes et cinquante-trois seconde, c'était le temps qu'il nous restait. Nous étions séparés, le bâtiment était vide, il y avait seulement des meubles. Certains ordinateurs étaient encore allumés, quelque chose s'était passé. Tout le monde avait l'air d'être partie en précipitation, ou ils avaient été obligé de le quitter en précipitation... C'est en atteignant une baie vitrée et en regardant les bâtiments en face que je compris où nous étions. C'était le gigantesque gratte-ciel d'une multinationale, et ici s'en trouvait le siège. Celui qui avait organisé tout ça devait être le PDG. Il fallait que j'atteigne son bureau avant la fin du temps sinon... Je me mis à courir en quête de trouver un ascenseur, c'était le seul endroit où il pouvait se trouver. Il n'y en avait aucun qui fonctionnait, je pris les escaliers jusqu'en haut j'ouvris la porte du bureau.
-Papa !?
Il était celui qui avait organisé tout ça ? En y repensant, je n' étais même pas sûr que cet homme était mon père pourtant, la ressemblance était plus que frappante.
Il y a cinq ans, je vivais avec mes parents dans une ville plus au sud, tout se passait bien jusqu'au jour où ma mère s'est suicidée pour une raison que j'ignorais. Puis quelques jour plus tard mon père avait disparu. S'était-il suicidé lui aussi à cause de moi, c'était-il enfuit ? Je me posais des tas de questions qui restèrent ignorée jusqu'à ce que je trouve cette lettre. J' étais la cause de sa mort, parce que j' étais la fille d'une autre femme, elle me détestait et ne pouvant plus supporter de voir mon visage elle s'était suicidée. Puis, j'avais été abandonné, puis recueillis par une vieille dame. Ma véritable grand-mère.
Shiki me sortit de ma rêverie, je le regardai sans vraiment réussir à lié des mots pour crée une phrase.
-Calme toi, paniquer ne te servira à rien.
Il m'avait rejoint, je ne sais quand, il m'avait sauvé de ma panique. Je me calmai, lentement. Je lui parlai
-Cet homme est mon père disparu il y a cinq ans... -Il est aussi celui qui a tué une personne de ma famille.
Voilà pourquoi nous étions tout les deux là. Nous étions lié à cet homme qui pour une quelconque raison nous en voulait. Nous n'avions rien fait de mal, ou plutôt nous nous mentions à nous même en disant que tout ce qui c'était passé dans le passé n'était pas de notre faute.
2011 - Spoiler:
Une personne sans nom, est-ce une personne ? Est-ce un objet ?
Il y a bien longtemps que personne n'est revenu dans ce quartier, depuis cet incident, il y a un peu moins de dix ans. Que s'est-il passé ? … C'est simple, personne ne le sait. Ce que je sais, c'est que la majorité des gens qui se trouvait là n'ont pas survécu. Je suis l'une des rare survivante. Je ne me plains pas, la preuve, après dix ans je suis revenu. Pour trouver la vérité. Pour retrouver quelques traces de mon passé disparu. J'ai oublié qui j'étais, mon nom de famille, mon prénom, mon âge, je n'ai presque rien retrouvé. J'ai seulement gardé les traces d'un passé bien étrange.
Je suis venue dans le but non pas de trouver mon identité, car il suffit de peu pour connaître votre nom, prénom et âge mais bien pour retrouver les fragments qui font que je me sens vide. J'ai perdu ma mémoire pour une raison que personne ne connait, et c'est le cas de tout les survivants.
Ce quartier était pour moi en bon état, les photos que j'ai vu ressemblais à un quartier agréable et verdoyant, seulement ce que je vois maintenant, sont les chats et chiens errants, et des traces de sang, abriter par la pluie qui semble maintenant s'être incruster dans le mur, comme de la peinture. Je ne sais trop quoi en penser, il n'y a pas âme qui vive, âme humaine en tout cas. Je ne savais ce qui m'attendais en venant ici, mais le résultat est assez décevant, puis un bruit m'interpella, il me semblait familier, trop familier pour qu'il me soit étranger. Puis je me souvenais, c'était la mélodie distordue d'un piano mal accordé. Qui y jouait ? Je n'allais pas tarder à le savoir.
Raven vient de là 2011 - Spoiler:
La nuit est tombée, il pleut. Personne dans les rues, sauf, une jeune femme. Assise, la douleur marque son visage. Elle est sur le bord d'un trottoir. Elle observe sa jambe, le regard vide, du sang en coule, elle est blessée. Ce n'est pas que sa jambe, des bleus et taillades à demi cachés par ses vêtements trempés. La jeune femme saigne colorant la pluie d'un beau rouge. Elle a mal, très mal.
– Pourquoi ? – Pourquoi moi ? Se dit-elle.
Elle est seule, elle est triste, elle regarde la route. Une voiture, à l'intérieur, deux jeunes hommes, l'un conduit tandis que l'autre, à l'arrière, regarde le paysage défiler. Le premier possède une chevelure châtain foncée, mi-longue et des yeux noisettes, le second possède des cheveux noir de jais, qui tombe en cascade jusqu'au milieu de son dos et des yeux gris pâle. Le conducteur aperçoit une jeune femme, l'ignore, cependant, elle commence à faire un mouvement dangereux en direction de la route. Il donne un coup de volant, l'évite. Les deux hommes sont soulagés. Raven, le jeune homme au cheveux foncés sort de la voiture, et rejoint la jeune femme, il la regarde sans un mot, elle fait de même, comme une discussion silencieuse. L'autre homme les rejoint, il les regarde tout les deux, l'un semble une personne connue, l'autre, la jeune femme, semble être oubliée de tous. Raven attrape cette jeune femme par le bras, elle ne se lève pas, elle n'a aucune force dans les jambes. Elle tremble de froid, et de peur. L'autre jeune homme aide Raven à soutenir la jeune femme, au milieu de la route, elle est toujours en danger. Voyant ses blessures, l'homme au cheveux châtains dit :
– Nous allons vous emmener à l'hôpital... – S'il vous plaît ne faites pas ça ! Répond-elle paniquée. – Si elle ne souhaite pas y aller, amenons la chez moi au moins qu'elle puisse se soigner... finit par dire Raven.
Pas de réponse. Raven, de part sa voix intimidante, et son visage dissimulant toutes formes d'émotions, est particulièrement persuasif. La jeune femme ne sais pas dans quelle situation elle se retrouve, elle craint que ces deux personnes ne lui veuillent pas du bien. Elle ne bouge pas car elle n'en a pas la force. Les deux inconnus l'installèrent dans la voiture, sans lui laisser l'occasion de réfuter. Elle imagine les pires scénarios, espère se tromper. La voiture démarre, Raven est assit à coté d'elle, cette dernière le regarde apeurée. Il tourne son visage fin vers elle et la regarde.
– Quoi ?
La jeune femme se retourne brusquement, et regarde dans la direction opposée. C'est à ce moment qu'elle s'aperçoit qu'ils ont prit son sac et l'ont posé sur le sol de la voiture. Elle le prend et le serre contre elle pour se rassurer. Le voyage lui paraît très long, mais elle finit par s'assoupir. Raven observe le visage de la belle aux bois dormants, il remarque qu'elle possède des cheveux bruns avec des reflets cerises. Ils sont trempés, mais la couleur bien que plus foncée qu'habituellement ne le trompe pas. Ils sont longs et emmêlés. Son visage est marqué par la douleur, une douleur qui ne semble pas s'effacer et ne le pourra pas avant un long moment. La voiture s'arrête enfin, le conducteur se retourne. Il est mécontent du comportement de Raven, se préoccuper des gens n'est pas dans ses habitudes. Raven lève les yeux vers son ami :
– Il y a un problème, Adrian ? – Cela ne te ressemble pas – Qui a-t-il de mal à adopter un animal errant ? – Ne te moque pas de moi, répond Adrian mécontent.
Raven hausse les épaules en souriant, il n'a rien à répondre à de telles paroles. Il ouvre la porte de la voiture et sort tandis que Adrian essaye de porter la jeune femme de sorte à ne pas la réveiller. Raven finit par l'aider, et ils entrent dans le pavillon acheté peu auparavant par ce dernier. Il possède beaucoup d'argent car il est un acteur célèbre. Arrivé à l'intérieur, Adrian dépose la jeune femme sur le sofa et va chercher dans l'une des chambre une couverture pour la tenir au chaud. Il regarde aussi la gravité de ses blessures, si les soins sont urgents. Si la plupart sont superficielles, l'une d'entre elles, une entaille à la cuisse, semble plus profonde. Il hésite puis appelle un médecin. Raven, quant à lui, s'est servi une tasse de café et la boit tranquillement assit sur un fauteuil. Il regarde la jeune femme et se pose des questions sur elle, son identité, la raison pour laquelle elle se trouve dans cet état. Il sourit satisfait, il n'est pas revenu dans son pays natal pour rien. Il sait que la suite sera intéressante.
* * *
Quelques heures passent, le médecin frappe à la porte, Adrian ouvre tandis que la jeune femme se réveille. Elle ne sais pas où elle se trouve, car ses derniers souvenirs remontent au moment ou elle était encore dans la voiture accompagnée des deux hommes étranges. Elle regarde autour d'elle, inquiète et remarque l'un d'eux, Raven, elle le trouve toujours aussi intimidant.
–Hum...
Elle n'ose pas parler, elle est peut être une otage sans le savoir. Cela ne semble pas être le cas, mais ne sachant pas, elle ne préfère pas se lancer. Adrian arrive alors avec le médecin, ils sont en train de discuter.
– Je pense qu'il aurait été mieux pour elle de l'emmener à l'hôpital... – Elle a refusé.
Ils parlent d'elle, il n'y a aucun doute. De plus, elle comprend qu'elle est chez les deux hommes, ils doivent avoir de l'argent puisqu'elle se trouve dans une pièce déjà immense, et que la maison elle même se trouve être grande. Le médecin lui lance alors un bonjour auquel elle répond très timidement. Elle lui laisse faire le nécessaire pour ses blessures, mais le regard du jeune homme au yeux gris la gêne : il la fixe depuis que le médecin est arrivé. Il veut peut être dire quelque chose ? En effet dès que le médecin et Adrian quitte la pièce, il lui adresse la parole :
– Ton nom ? – Ha ? Euh... Lua... Et vous ? – Raven. – Et moi, c'est Adrian.
Adrian vient de les rejoindre. Il est bien moins effrayant que son ami, elle le trouve plus chaleureux et quitte à avoir confiance en l'un des deux, ce serait lui. Il lui caresse la tête et s'assoit à coté d'elle, il lui sourit, il sait qu'elle n'est pas rassurée d'être dans une endroit totalement étranger, avec deux inconnus autour d'elle. Lua le regarda confuse, ne sachant quoi penser de ce geste. Elle finit par comprendre que ces deux hommes ne lui veulent absolument rien de mal. De ce faire elle ose enfin leur parler.
– Pourquoi m'avez vous aidé ? – Pour éviter que quelqu'un d'autres ait à rencontrer une suicidaire et ainsi pour lui éviter de décoller des morceaux de chairs de son pare-brise... répond Raven d'un air las.
Adrian secoue la tête désespéré par les paroles de son ami. Il trouve que Raven manque énormément de délicatesse. Dans un sens, cela faisait de lui quelqu'un de populaire, d'un autre, il se faisait haïr car il était irrespectueux. De plus, ce n'est pas la véritable raison, il était inquiet pour elle et de ce fait avait choisi de l'emmener pour s'assurer qu'elle aille bien. Mais au final, rien n'est sûr, Adrian à du mal, malgré tout à savoir ce que Raven pense. Lua est surprise par une telle réponse, elle détourne la tête et arbore un regard triste.
– Je... Je n'allais pas le refaire... – Et qu'est ce qui te faire dire ça ? Demande Raven sur un ton cassant. – Je n'ai pas réfléchis quand j'ai agi de la sorte... mais, je veux vivre...
Raven ne comprend pas cette jeune femme, elle a tenté de se suicider et maintenant, elle veut vivre. Il trouve cette façon de penser illogique. Lua était perdue lorsqu'elle s'était jetée sous les roues de la voiture, tout lui avait semblé hors d'atteinte, mais en reprenant ses esprits, elle avait compris combien sa propre vie était importante. Adrian regarde la jeune femme, il réfléchit à propos de ce qu'elle ferait à présent. Il espère que tout se passera bien pour elle, car ses blessures n'étaient pas apparues par magie. Pour être sûre qu'elle rentrerait saine et sauve il lui demande :
– Tu veux que je te raccompagne chez toi ? – Non merci, je vais me débrouiller...
Adrian remarque qu'elle est hésitante, il suppose que c'est par manque de confiance en eux. Il trouve cela normal. Cependant, la réalité est toute autre, Lua n'a nul part ou aller, parce qu'il est hors de question qu'elle rentre chez elle dans la situation actuelle. De plus, elle ne souhaite pas profiter plus longtemps de la bonté de deux jeunes hommes. Elle se lève et rejoint son sac en boitant.
– Reste pour diner, lui dit Raven. – Non, c'est bon, merci lui répond-t-elle. – On t'a prévu une part alors tu reste...
Lua n'a pas le choix, mais elle cherche une réponse à lui donner. Malheureusement, aucune ne lui vient en tête. Elle se rassied, les yeux rivés sur le sol, elle tient fermement son sac constatant qu'elle profite encore de leur aide.
* * *
Le repas a été silencieux, Lua n'a rien dit malgré les multiples essais d'Adrian pour lui faire sortir quelques mots de la bouche. Raven n'a pas fait le moindre effort et s'est uniquement adressé à son ami. A présent, Lua est prête à partir, elle se tient debout, son sac à la main, sur le pas de la porte d'entrée.
– Merci beaucoup pour votre aide, au revoir...
Elle quitte la maison sans se retourner. Adrian la salut rapidement, mais elle n'entend pas la voix de Raven. Elle finit par s'arrêter au portail et regarda vers l'entre de la maison. Raven est encore là et la regarde. Elle lui sourit tristement, puis voit ses lèvres bouger sans entendre ce qu'il dit. Il claque la porte en rentrant.
Ainsi, elle prend la direction du centre-ville où elle espère pouvoir trouver un lieu où dormir.
2010 - Spoiler:
23, 24... ,25... Terminé !
Toute retrouvé, ces maudites pierres. Peut être qu'elle aurait due les ranger ailleurs... Le mal était fait. Maintenant, tout était réglé, son patron oublierait les événement. Elle l'espérait. Shizuka était une jeune femme âgée de dix-huit ans. Châtains clairs, ses cheveux descendait en une longue cascade légèrement ondulés, et ses yeux de couleur bleus turquoise semblait irréel.
-Au revoir !
Shizuka avait finit son travail et rentrait après cette longue journée chez elle. Orpheline, elle se devait de travailler pour subvenir à ses besoins. La jeune femme pressait le pas, arriver plutôt signifiait qu'elle pourrait aussi faire plus de chose. Elle fut rapidement arrêter par quelque chose, elle venait de percuter quelqu'un. Reculant brusquement, elle tomba par terre, sur son postérieur.
-Aïe !
Le temps de reprendre ses esprit, l'homme de lequel Shizuka avait cogné lui tendait la main, mais son air froid et hostile l'effraya, elle ne réagit pas. Il semblait s'impatienter, à contrecœur, Shizuka lui saisit a main et, avec son aide se releva. Que devait-elle faire ? Elle l'ignorait et son expression en témoignait sûrement à la vu de l'expression du jeune homme. Profitant du silence, la jeune femme identifia l'individu. Il devait avoir une vingtaine d'années, des yeux gris qui semblait hypnotiser quiconque le regarde dans les yeux et des cheveux noir de jais...
-Tout va bien ?
Sa voix était tout aussi glaciale que son expression et Shizuka sentit un frisson lui parcourir tout le corp. Elle resta figer un bon moment, avant de s'incliner légèrement.
-Je suis désolée de vous avoir percuté. -Restaurant...
De quoi parlait-il ? Shizuka avait de grands yeux rond. Il cherchait un restaurant ? Sans doute avait-il faim quoiqu'il en soit, il semblait avoir oublié tout ce qu'il venait de se passer. Shizuka lui attrapa le bras et l'emmena vers le restaurant le plus proche. Il portait une chemise noire qui semblait être de haute qualité. Il y avait de fortes possibilité pour qu'il soit un noble, si dans beaucoup d'endroit ils semblaient être rejetés, ici la noblesse était égale à toute la population.
-Nous y voilà !
Ce restaurant avait été construit tout récemment, mais la nourriture y était excellente. Quant à savoir si cela satisfaisait le fin palais d'un noble, c'était un autre histoire. Shizuka réfléchit un moment, elle hésitait à le laisser toute seul, il semblait avoir l'accent d'un autre pays, la jeune femme n'était même pas sûr qu'il puisse se débrouiller seul. Shizuka secoua la tête. Elle le prenait pour un gamin alors qu'il était plus âgé qu'elle, elle devait avoir un problème pour penser comme ça. Elle le salua, il était temps pour elle de rentrer. Elle arriverait plus tard que prévu, tant pis.
Y a quelque chose que j'aime dans le texte ci dessus... | |
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